CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

Le retour d'Olivier Garry au CEP Lorient n'est pas passé inaperçu. Il n'est pas le fruit du hasard mais le résultat d'une rencontre entre un joueur pro, désireux à 35 ans de raccrocher les baskets, et des dirigeants soucieux de redonner à leur club son lustre d'antan. Le projet présenté par l'ancien coéquipier d'Edouard O'Brien a séduit. Il ne reste plus qu'à le mettre en application. Le personnage est énigmatique, déroutant parfois. Le discours est atypique, loin de ceux qui ont trop souvent cours. L'idée d'un Olivier Garry, mercenaire venu au patronage de la rue Duguay-Trouin se faire les dents dans sa nouvelle fonction d'entraîneur, le fait naturellement réagir. « J'aurai pu rechercher un poste d'assistant en Pro A ou en Pro B. Mais il est plus enrichissant de mettre en place ses idées que d'arriver dans un système pré-établi. A Lorient je m'inscris dans la durée ». Au cours de sa carrière, qui l'a conduit successivement sur les parquets de Pro A avec le CSP Limoges, le SCM Le Mans, L'AB CEP Lorient de 1988 à 1990, le BCM Gravelines; de Pro B avec la chorale de Roanne, le COB Saint-Brieuc, le SQDB Saint-Quentin, la ville aux cinq ports occupe une place à part. Sur un plan personnel, il y a rencontré Manuelle, sa femme, qui lui a donné deux enfants, Enzo et Neal. Sur un plan professionnel, il fut, avec Edouard O'Brien, Phil Lockett, Sydney Pope, l'un des acteurs des folles soirées de Kervaric. « J'ai notamment en mémoire un match dans un Palais des sports plein à craquer face à Avignon, 16 e , alors que nous étions avant-derniers ». Son passage au COB pendant cinq saisons marquera un tournant. « J'y ai trouvé une équipe à mon image. Notre entraîneur de l'époque Yannick Le Manach, malheureusement trop tôt disparu, a démontré que nous pouvions évoluer au haut niveau en véhiculant certaines valeurs : le travail, le respect, l'amitié, la passion... ». Tel est le message qu'Olivier Garry s'emploie à faire passer au CEP depuis son arrivée. « Je souhaite avoir une équipe de joueurs responsables. A partir du moment où ils s'investissent à l'entraînement, ils en retireront les fruits, à l'image de Stéphane Bihan. Dans le contexte de la Nationale 3, la passion est primordiale. Chaque joueur a un vécu, une histoire. Il convient de changer d'étal d'esprit, il faut avoir confiance en soi, acquérir une certaine sérénité, ne pas chercher de fausses excuses. Il est plus facile de se polariser par exemple sur l'arbitrage que de se remettre en question ». En début de saison, l'entraîneur cépiste avait paru tenir un discours de circonstance lorsqu'il se faisait l'apôtre du collectif. Avec uniquement cinq joueurs qui avaient l'expérience de la Nationale 3, il disposait d'une marge de manoeuvre limitée. Eh bien, les actes auront été conformes aux paroles. Dès le premier match, salle Brisset, au plus fort du bras de fer qui opposait le CEP à Saint-Herblain, il n'a pas hésité à lancer dans le grand bain les cadets du club. Interrogé sur les ambitions de son équipe cette année, un rien provocateur il répond : « je n'en ai aucune idée, un objectif est impossible à déterminer avant la saison ». Certes, mais la Nationale 3 n'est pas une fin en soi. Le CEP entend manifestement rebondir et renouer à terme, sous la conduite d'Olivier Garry, avec un passé prestigieux. Les Cépistes ont déjà disputé quatre rencontres. Mais le match de samedi soir, face au PL Recouvrance salle omnisports, clin d'oeil à l'histoire, peut être le point de départ d'une nouvelle aventure.
Le Langueux BC a effectué le déplacement salle Brisset avec une équipe amoindrie. Mais les joueuses de Christian Lamy ont affiché une toute autre motivation que leurs adversaires. Il est donc logique qu'elles s'imposent, même si elles connurent quelques frayeurs en fin de match. Les deux formations tardèrent à entrer dans la rencontre. Le score évoluait très lentement (10-10, 10 e ). Le basket pratiqué n'était pas de nature à enflammer les supporters cépistes. Sous l'impulsion de Nathalie Doré, Langueux creusait un premier écart (24-15, 16 e ). Pas malheureuses sur ce coup-là, les Cépistes refaisaient une partie de leur retard à la pause (26-29). Après un début de seconde période équilibré (31-31, 25 e ), les visiteuses devaient reprendre le match à leur compte (41-33, 30 e ). Les Lorientaises, empruntées, paraissaient se diriger vers un indiscutable revers. Sur une réaction d'orgueil, elles parvenaient à jeter le trouble chez leurs adversaires (46-47, 39 e ). Mais Langueux conservait finalement assez de lucidité pour s'imposer. Ce n'était que justice. CEP LORIENT : Radal (8+2), Kerebel (5+6), Carrio (4+8), Becquet (2+2), Le Bourhis (6+2), De Brito Ventura (1+2). LANGUEUX BC : Lecomte (2+2), Duchesne (4+1), Picault (0+4), Michel (4+4), Arthur (2+0), Doré (17+10). Arbitrage de MM. Landa et Le Bail.
06/10/2000
En Nationale 3 depuis plusieurs saisons, le CEP espérait cette année jouer les premiers rôles. Mais les dirigeants du patronage de la rue Duguay-Trouin ne sont pas parvenus à renforcer le collectif mis à la disposition d'Olivier Garry. Dès lors, plus question de tirer des plans sur la comète. Le maintien sera l'objectif du présent exercice. En avril, à l'issue du dernier match de la saison 99-2000, Philippe Radal, le vice-président cépiste, un tantinet cachottier, affichait un optimisme qui avait pu paraître de circonstance lorsqu'il évoquait l'avenir. Avec le recul, il était normal qu'il le soit. Mais force est de constater que le CEP n'est parvenu à ses fins qu'à moitié. Olivier Garry a bien pris en main les destinées de l'équipe fanion masculine, tournant ainsi définitivement la page de sa carrière de basketteur de haut niveau. Il est à cet égard très clair : « Il n'est pas question que je rechausse les baskets ». La double casquette d'entraîneur-joueur que lui auraient bien vu endosser certains n'est pas d'actualité. Par contre, le CEP n'est pas parvenu à recruter Karim Houari et Pierre Bonneau, deux anciens coéquipiers d'Olivier Garry au COB, qui ont finalement respectivement opté pour l'Aurore de Vitré (N2) et Périgueux (N2). Dans un tel contexte, les ambitions ont dû être revues à la baisse, d'autant que Mickaël Ventura ne sera plus Cépiste - il est annoncé à l'Avenir de Rennes - et que Stéphane Bourgeois, désireux de prendre un certain recul, n'a pas repris l'entraînement. Pour débuter la saison, Olivier Garry pourra s'appuyer sur un noyau dur constitué de six joueurs rompus aux matchs de Nationale 3 : Greg Tahon, Jérôme Guillemot, Tony Bodet, Fred Casanova, Stéphane Bihan et Alex Cherrier, pour l'instant blessé. Pour compléter son effectif, il fera appel aux jeunes du club. Les cadets, Jérôme Plunian, Arnaud Guillo, Olivier Cantin auront donc une opportunité à saisir. L'entraîneur cépiste ne se formalise pas de cette donne inattendue : « Je dispose d'éléments qui ont déjà fait leurs preuves. Il m'appartient de tirer profit de leurs qualités individuelles pour former un collectif compétitif. J'attache une importance particulière à l'avis du groupe. Les joueurs doivent avoir fondamentalement envie d'évoluer ensemble ». Si pour l'ouverture, samedi face à Saint-Herblain, puis le 15 octobre, en recevant Saint-Laurent de la Plaine, le CEP évoluera dans son fief de Brisset, par la suite les matchs auront lieu salle omnisports. Clin d'oeil au passé, passé présent avec le retour d'Olivier Garry. L'effectif : Greg Tahon, Jérôme Guillemot, Tony Bodet, Fred Casanova, Stéphane Bihan, Alex Cherrier, Jérôme Plunian, Arnaud Guillo, Olivier Cantin. Entraîneur : Olivier Garry.

L'annonce de l'arrivée en tant qu'entraîneur d'Olivier Garry et des possibles signatures de ses anciens coéquipiers du COB, Pierre Bonneau et Karim Houari, avait fait naître fin juin un certain optimisme du côté de la salle Brisset. Les propos sont actuellement plus mesurés. En effet, si l'ancien ailier de l'AB CEP 56 est bien là, Pierre Bonneau a signé à Périgueux et Karim Houari à L'Aurore de Vitré. Pour l'instant, le CEP n'a donc enregistré aucune arrivée. Par contre, Mikaël Ventura a récemment informé ses dirigeants qu'il ne porterait plus les couleurs cépistes. Pour sa part, Stéphane Bourgeois est dans l'expectative. Il n'est pas en effet exclu qu'il raccroche les baskets. C'est dans ce contexte que les Lorientais ont repris le chemin de l'entraînement depuis une dizaine de jours, avec l'enthousiasme communiquant des cadets conviés à la préparation. Les dirigeants cépistes, pour leur part, s'emploient à renforcer le collectif. Ainsi, Claude Falquérho, après notamment trois saisons à Cahors en Nationale 2, aura constitué un renfort de poids. Mais l'ancien Lorientais estime ne pas avoir une disponibilité suffisante pour apporter son concours au patronage de la rue Duguay-Trouin. Par ailleurs, le CEP évoluera cette saison, dans la mesure du possible, à la salle omnisports, histoire de renouer avec le passé pour débuter, pourquoi pas, une nouvelle aventure. Mais là, il s'agit d'un tout autre challenge. Après une défaite logique face à l'Aurore de Vitré, puis une victoire encourageante acquise aux dépens de l'ALPCM Nantes, les Cépistes auront l'occasion de parfaire leur collectif lors d'une série de matchs amicaux. Le programme des matches amicaux : mercredi 6 septembre, match à l'Avenir de Rennes; samedi 9 septembre, tournoi du PLR Brest; dimanche 10 septembre, tournoi de ALPCM Nantes; samedi 16 septembre, tournoi de Trégueux; mercredi 20 septembre, match contre l'Avenir de Rennes; samedi 23 septembre, début du championnat contre Saint-Herblain.
20/04/2001
Stéphane Bourgeois, ancien joueur professionnel de ABCEP Lorient Basket poursuit sa carrière, pour son métier cette fois, à Milan. Les sportifs lorientais l'ont bien connu lorsqu'il portait les couleurs de Lorient auprès des illustres O'Brien, Pope... Puis il continua brillamment sa carrière de haut niveau avant d'être contacté par Patrick Grenet, alors président du Cep Lorient Basket. Un nouveau challenge l'attendait, d'abord sportif avec l'ambition de hisser le Cep en nationale 3 et surtout professionnel avec une reconversion sérieuse proposée par les dirigeants cépistes. Aujourd'hui, Stéphane peut se targuer d'avoir réussi sur les deux tableaux car aujourd'hui, le Cep joue les premiers rôles de nationale 3 et surtout, sa réussite professionnelle lui permet d'être responsable d'une plate-forme de transport à Milan. Cette reconversion exemplaire pour un ancien joueur professionnel est tout à l'honneur du Cep qui, avec son nouveau président, Robert Monot, P-dg de la société InfoSup, continuera d'offrir de véritables reconversions. Samedi soir, à 20 h, salle omnisports, dernier match à domicile entre Cep/Montfort BC.

Stéphane Bourgeois,
24/04/2001
Prénationale féminine
Philippe Quémet et ses jeunes protégés ont rempli leur contrat dans un contexte difficile.

Les coéquipières d'Amélie Becquet, en dépit d'une poule retour mouvementée, ont rempli leur contrat.