Naissance du club
fut créé en 1935 a partir d'une société de gymnastique déjà existante, appelée « LES BLEUETS DE LORIENT ».
Une équipe dynamique, dirigée par l'abbé LAUDRIN et Maître BRISSET comme président, entourée de nombreuses personnalités lorientaises, s'est fixée comme objectif de donner a la jeunesse LORIENTAISE des moyens de développer une formation morale et physique grâce a la culture et aux sports.
Profondément marqué par les évènements de 1939/1945, les membres de l'association devront évacuer Lorient après les bombardements de 1942.Ils perdent plusieurs adhérents, dont leur président.
Les installations sont entièrement détruites et les archives brûlées.
En 1945, sous la direction dynamique de L'abbé Laudrin revenu des combats, d'un nouveau Président, Monsieur Guillerot et d'un responsable efficace de l'entraînement, René Le Cloerec, ils reconstruisent les bâtiments, reprennent les activités et leur rôle auprès des jeunes LORIENTAIS avec une motivation intacte. Les équipes sportives sont reformées et les jeudis de la jeunesse organisés par le CEP attirent beaucoup de monde.
Cet élan remarquable les conduira même jusqu'au titre de « MEILLEUR CLUB DE France » qui leur fut décerné en 1957.
En athlétisme, le club formera de nombreux champions : Jean Cochard, Isidore Derrien, Jo Stéphane, Théo Henry, Jean Vaillant, Maryse Fisher, Annie Moelo et plus récemment Michèle Luec, Erwan Balanant.
En Football, le club sera champion de l'ouest en 1952/1953.
En Basket Ball, il accèdera à la division Nationale I en 1952 et 1983.
De nouvelles sections sont créés au sein du club et en compte désormais 22 activités.
Un jour de septembre, un jeune abbé débarquait à Lorient,
une valise à la main. Toute sa fortune était là dans quelques objets,
mais au cœur, il avait de grands espoirs.
Ce prêtre, c'était l'abbé Laudrin…..
Une chance, la rencontre avec Me Brisset, il sut le convaincre.
D'année en année , sans le moindre arrêt, l'équipe de football
grimpa tous les échelons du district à la division d'honneur de l'ouest…
Dur combat, mais quelle victoire !
Le Cep s'était hissé au premier plan avec les yhuel, ollivier chapel,
Dréano, barré,
le bayon, le brusq et bien d'autres..
Les anciens vous diront le magnifique esprit qui règnait au Cep,
les souvenirs ont un bon parfum..
L'élan et l'allant de tous les gars serrés au coude à coude.
L'abbé Laudrin devint un suspect, dès la guerre,
ses sermons en chaire condamnant l'orgueil Allemand
n'arrangèrent pas les choses.
Pourtant ce furent les bombes alliées qui en 1943,
anéantirent le CEP, brûlé une première fois, réduit en poussière
la seconde nuit.
Lorient allait mourir… ce fut la dispersion…
Sur sa demande l'abbé Laudrin fut nommé aumônier
de la ville martyre :
Il vécut donc encore quelques semaines dans la ruines,
mais il était grand temps de partir : la gestapo allait l'arrêter..
Pendant ce temps, le cep était en sommeil.
La résurrection du Cep fut un prodige d'audace et de volonté,
En 1960 le journaliste qui écrit cet article pour les 25 ans du club
précise qu'il est trop tôt pour se prononcer sur ce club,
cependant dès 1950 le club se voyait attribuer le challenge
du meilleur club de France.
Mr Oger, rédacteur en chef de l'équipe remit au
club salle brisset
le challenge, première réalisation du genre dans l'Ouest
pour le basket ball et qui condamnait enfin le stade
des Bleuets.
Le cep était alors en pleine expansion et comptait près
d'un millier d'adhérents, cependant que le nombre des sections
croissait aussi à rythme régulier.
Pour information supplémentaires
consulter le journal la liberté du morbihan du 3 juin 1960.
Prêtre catholique, Hervé Laudrin a été le dernier ecclésiastique parlementaire en France. Hervé Laudrin, dit l'abbé Laudrin, était un ecclésiastique et homme politique morbihannais
Né le 23 mars 1902 à Locminé et décédé le 19 mars 1977 à Locminé.
Après des études à Locminé, puis à Saint-François Xavier à Vannes au Petit Séminaire et au Grand Séminaire,
Il est ordonné prêtre le 11 juillet 1926. Il poursuit ensuite ses études à Angers et obtient une licence de philosophie en 1927.De retour en Bretagne, l'abbé Laudrin, devient professeur au Collège Saint-Louis à Lorient et secrétaire des œuvres diocésaines pendant un an. Devenu vicaire de la paroisse Saint-Louis, il fonde en 1934 le Cercle d'Education Physique de Lorient dont il engagea la section football en championnat de district. En quatre ans et sans échec, cette équipe allait monter de la 3ème division du Morbihan à la Division d'Honneur.
Réformé, Hervé Laudrin participe cependant à la guerre de 39/45 comme aumônier volontaire. Fait prisonnier, il rentre en France en août 1941, libéré au titre de la Croix-Rouge. Dès son retour il rejoint les rangs de la résistance. Traqué par l'occupant, il décide de gagner l'Espagne, le Portugal, le Maroc et enfin l'Algérie en juillet 1943. Le 20 juillet, il intègre les Forces Françaises Libres du général Larminat, dont il est nommé aumônier divisionnaire par le général de Gaulle. Ce dernier le décor de la Légion d'Honneur à titre militaire le 19 mai 1945 à Stuttgart devant 50 000 hommes de troupe. Il reçoit également la Croix de guerre 39/45 et la médaille de la France Libre.
Après la guerre, l'abbé Laudrin revient à Lorient où il reprend la direction CEP qu'il gardera jusqu'en 1961. En novembre 1958, après autorisation épiscopale, il se présente aux élections législatives et est élu le 30 député du Morbihan derrière le général de Gaulle. Réélu, le 18 novembre 1962, le 5 mars 1967, le 23 juin 1968 et le 11 mars 1973, Hervé Laudrain sera le dernier ecclésiastique à siéger à l'Assemblée Nationale. Membre du groupe UNR puis UDR, il restera député du Morbihan jusqu'à sa disparition.
Le 7 juin 1962, l'abbé Laudrin est élu représentant de la France au Parlement Européen.Il sera constamment réélu par la suite.
Dans le Morbihan, Hervé Laudrin est élu Conseiller général du canton de Locminé le 23 septembre 1967, puis le 24 septembre 1973. Le 19 mars 1965, il est élu maire de Locminé après avoir brillamment gagné les élections municipales au premier tour le 14 mars. Mis en ballotage pour la première fois en 1977, il décède entre les deux tours de scrutin, la veille de sa probable réélection à la magistrature municipale.
Il était réputé pour son sens exceptionnel de la répartie et de la formule.
* Maire de Locminé de 1965 à 1977
* Conseiller général du Canton de Locminé de 1967 à 1977
* Député gaulliste du Morbihan de 1958 à 1977
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