CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

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Johann Praud vers la sortie ?

Cep Lorient : Johann Praud vers la sortie ? - Morbihan

jeudi 19 avril 2012



Johann Praud.

L'entraîneur lorientais pourrait ne pas être reconduit la saison prochaine alors qu'il vient de faire monter le club en Nationale 2.

Johann Praud pourrait ne plus être aux commandes du Cep Lorient la saison prochaine. Arrivé au club il y a trois ans, l'entraîneur lorientais est en voie d'être démis de ses fonctions par ses dirigeants.

Contacté hier soir, il n'a pas souhaité s'exprimer. Mais la nouvelle s'était répandue dans le milieu du basket breton et ne manquerait pas, si elle se confirme, de soulever quelques questions alors que le Cep vient de valider son accession à la Nationale 2. Par la voix de Patrice Grenet, un de ses dirigeants, le club a démenti l'information, hier, en soirée.

Alors qu'il disputera samedi, à Angers, son premier match des phases finales de Nationale 3, le Cep Lorient se prépare déjà à l'échelon supérieur. Un meneur de jeu américain, Mickaël Knight, a signé en début de semaine, et le président Robert Monot confiait samedi dernier dans nos colonnes vouloir doubler le budget, qui se situait cette saison autour de 180 000 €. Il devra pour cela trouver de nouveaux partenaires privés. La tâche serait-elle plus simple avec une nouvelle personne sur le banc ?

S. D.

À quoi joue le Cep Lorient ? - Morbihan

vendredi 20 avril 2012



Solidaires de leur entraîneur, Johann Praud (au centre), les joueurs lorientais ne comprennent pas la décisionde leurs dirigeants.

Fraîchement promus en Nationale 2, les basketteurs lorientais se sont réveillés cette semaine avec la gueule de bois : l'entraîneur de la montée, Johann Praud, ne sera pas reconduit la saison prochaine.

Johann Praud est arrivé mardi soir à l'entraînement avec la tête des mauvais jours. Très vite, ses joueurs ont senti que le coach n'était « pas dans son assiette ». Ils ont voulu en savoir plus et il a fini par leur confier ce que les dirigeants du club lui avaient annoncé un peu plus tôt dans la journée : qu'il ne serait plus à la tête de l'équipe la saison prochaine.

On cherchait pourtant encore, hier, à nier l'évidence dans les hautes sphères du Cep. Son président, Robert Monot, est curieusement resté injoignable toute la journée. Et son vice-président, Patrice Grenet, a évoqué des « ragots », assurant qu'aucune décision ne serait prise avant la fin de la semaine prochaine. « Il y a des discussions, rien de plus. »

Les dirigeants lorientais ont expliqué leur choix à l'ensemble de l'équipe première, hier, en fin de journée, lors d'une réunion pendant laquelle le ton est souvent monté. Les joueurs ont eu pour consigne de ne pas communiquer sur le sujet à l'extérieur. L'un d'eux nous a confié malgré tout que le groupe avait été « surpris » et « blasé » d'apprendre que Johann Praud ne serait plus leur entraîneur à la rentrée.

Le « Kombouaré »du basket morbihannais

Alors que le Cep Lorient s'apprête à disputer demain, à Angers, le quart de finale aller des phases finales de Nationale 3 masculine, le timing semble effectivement maladroit. La décision est surtout étonnante alors que les confettis de la montée en Nationale 2 viennent à peine d'être balayés devant la porte lorientaise.

Les grandes ambitions du club ne collent-elles plus avec le profil de leur entraîneur ? On lui reprocherait officiellement sa mauvaise gestion des équipes de jeunes. La bonne affaire. Solidaires, les joueurs, auraient apprécié qu'on lui laisse au moins la chance de faire ses preuves. « Il a fait du bon travail depuis trois ans. On aurait pu le juger sur sa première année », estime l'un deux.

Le cas de Johann Praud n'est pas sans rappeler - toutes proportions gardées - celui d'Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris-SG, limogé l'hiver dernier alors que son équipe pointait en tête de la Ligue 1. Seulement, il s'agit ici de basket amateur et on se demande bien à quel jeu jouent les dirigeants du Cep Lorient, à qui le succès est visiblement très vite monté à la tête.

Ils ont réussi, avant même la fin de la saison, à se mettre le vestiaire à dos, d'autant que la non-reconduction de l'intérieur Yanko Dzhukev a été annoncée cette semaine sans beaucoup plus d'égards que celle du coach. D'autres « coupes » sont à attendre alors que l'effectif 2012-2013 commence déjà à se bâtir. Le meneur américain Mickaël Knight a signé en début de semaine ; un autre joueur est attendu prochainement. Et le nom d'un ancien du Cep a circulé pour prendre la succession de Johann Praud. Un « ragot » de plus sans doute.

Sébastien DUVAL.

Robert Monot : « On se sépare de Johann Praud » - Morbihan

samedi 21 avril 2012



Nationale 3 masculine. Robert Monot, le président du Cep Lorient, s'exprime après la décision de son club de se séparer de son entraîneur Johann Praud.

La semaine a été agitée au Cep Lorient (qui monte en N2) après le limogeage de Johann Praud, l'entraîneur de l'équipe première du Cep Lorient. Robert Monot, le président de la section, s'exprime sur cette décision.

Robert Monot, vous avez pris la décision de vous séparer de Johann Praud. Pourquoi ?

Après l'avoir alerté plusieurs fois verbalement, on a mis un terme à ses fonctions en raison de son manque d'implication dans les équipes de jeunes et on n'était toujours pas d'accord avec sa manière de gérer le groupe de nationale 3. Concrètement, nous connaissions une baisse dans nos effectifs en mini-poussins, durant les stages des vacances scolaires et dans les interventions auprès des écoles de la région. C'était son rôle de faire évoluer le club et de participer à la formation. Au Cep, il n'y a pas que l'équipe première. Et les jeunes sont tout aussi importants à nos yeux.

Compte tenu de ses résultats avec l'équipe première, pourquoi ne l'avez-vous pas maintenu au poste de votre équipe fanion ?

Nous avons reçu la confirmation samedi dernier des subventions accordées par les collectivités. Sans remettre en cause le montant des aides de la municipalité, nous ne pouvons pas nous permettre de demander à Johann de gérer uniquement l'équipe première et de recruter un technicien pour la formation et la détection des plus jeunes. Nous ne nous séparons pas de Johann sans avoir mûrement réfléchi à la question. Et nous voulions lui permettre d'avoir du temps pour trouver un club.

On ne se sépare pas d'un entraîneur sans avoir déjà une petite idée du nom de son successeur ?

Pour l'instant, c'est en bonne voie. J'espère qu'il signera en fin de semaine prochaine. Et aujourd'hui, toutes les recherches de nouveaux joueurs sont arrêtées. Car nous ne voulons prendre aucune décision sans avoir l'aval du successeur de Johann Praud. Maintenant, pour les joueurs, parce qu'ils sont les premiers concernés, on les recevra à partir de la semaine prochaine individuellement pour expliquer notre décision.

Yannick BESLY.

 



22/04/2012
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