CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

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Bodénes, retour d'enfer

Cep Lorient. Bodénes, retour d'enfer

N3M/ Cep Lorient - Basse-Indre (103-49). Au plaisir de vous revoir.
«Je veux être à 100% pour pouvoir jouer dans ce groupe l'an prochain», assure Bodénes après une saison noire. Photo Jean-René


Contrarié par de multiples blessures cette saison, le meneur de jeu Antoine Bodénes ne voulait surtout pas manquer cette dernière à la maison.

Antoine Bodénes est revenu, il y a deux mois, sur la pointe des pieds, ceux qui lui font tant souffrir depuis cet été. D'une infirmerie dont il connaît désormais les moindres recoins jusqu'au parquet d'une salle Brisset qu'il n'aura foulé qu'à trois reprises cette saison, Antoine Bodénes a empilé les mauvais souvenirs comme les strappings autour de ses articulations.

Une ardoise et des tuiles

Une saison gâchée et un mélo presque larmoyant quand il évoque ses malheurs de basketteur, qui ont commencé par une dette envers la Fédé. «J'ai fait le premier match, à Challans, mais j'ai été ensuite suspendu cinq matchs: une erreur de la saison passée, où j'avais fait un peu le con... » Deux mois, presque, d'attente, avant de retrouver les parquets, à Saint-Georges. Pour 20 minutes, pas plus. «J'étais content de revenir, mais direct, je me suis blessé à la cheville. Out deux mois, à nouveau.» Et retour, donc, sous les mains des kinés. «Les infirmeries, je les connais par coeur. En fait, j'ai trop d'élasticité dans les genoux et les chevilles», précise ce natif de Landerneau et ancien pensionnaire de l'équipe espoirs de l'Etendard de Brest. Son bilan médical? Long comme le bras. «Aucune fracture, mais des dizaines d'entorses. Des arrachements ligamentaires, une opération du ménisque, et j'en passe... »

« Montrer ce que je vaux»

Finistérien à la tête dure, Bodénes n'a pourtant jamais baissé les bras, comme réfractaire à toute forme de lassitude. «Je reviens un peu de l'enfer... J'ai pris quatre kilos aussi! Mais j'ai gardé confiance en moi. Je voulais montrer que je n'étais pas fichu.» «Bogoss» aux pieds d'argile, meneur de jeu qui ne gâche jamais l'ouvrage, comme ce week-end, Bodénes est animé d'un légitime sentiment de revanche. «C'est la pire saison de ma carrière. Mais je compte bien rebondir. J'arrive à 28 ans, et pour moi, c'est maintenant ou jamais. Je veux être à 100% pour pouvoir jouer encore dans ce groupe l'an prochain. Un sacré challenge.» Le plus beau de sa carrière, probablement.

  • P.B.


28/03/2011
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