CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

PRESSE DU WEEK-END 11.12 OCT


Corre (à gauche) et Guipavas ont pris le dessus sur Rakotondrasolo et ses partenaires morbihannais.




PNM. Guipavas - Cep Lorient : 69-61 Guipavas passe en force

C'est au terme d'un match pour le moins physique que Guipavas s'est imposé à domicile face à une rugueuse équipe lorientaise.

Le début du match était équilibré et les locaux menaient 6-5 à la 5 e . Lorient ne trouvait pas de solution en attaque et Guipavas déployait quelques contres par Florent Corre. Du coup, les locaux prenaient le large pour mener 20-9 à la fin du premier quart-temps. Le second quart-temps allait être plus équilibré, la rentrée du bondissant Dlinding, côté Morbihannais, équilibrant les débats. Pouvier et Rako alimentaient la marque côté morbihannais, imités par les frères Corre, à Guipavas. Les deux équipes étaient en panne d'adresse à mi-distance et à la mi-temps les Gars du Reun menaient 35-26. Les locaux, jusque-là bien concentrés, accentuaient leur avance dans le troisième quart-temps, prenant le large (46-32, 26

) puis 54-37 à la fin de ce troisième quart-temps. Dire que le public assistait à un grand match de basket serait exagéré mais au moins on mouillait le maillot des deux côtés.
Les vieux démons ressurgissent
Guipavas s'envolait donc vers une victoire aisée quand les vieux démons ressurgirent, et entre contestations et peur de mal faire les locaux n'avançaient plus et Lorient recommençait à y croire. Heureusement, un dernier sursaut d'orgueil permettait aux joueurs du duo



Guerraoui-Birien d'empocher la victoire. Mais que de frayeurs inutiles pour des locaux bien trop nerveux. Mais les Lorientais n'ont rien fait non plus pour rendre la soirée agréable... FICHE TECHNIQUE Arbitres

: M. Hélard et Mlle Brisset. GUIPAVAS : Constant (9) Florent Corre (20), Crom (8), Julien Corre (20), Salaun (1), Tosser (9), Richard (2). LORIENT : Laurent (15), Dlingding (7), Le Borgne (2), Pouvier (7), Rako (13), Fahun (6), Rota (1), Tourmelin (4).
B. Sa.

Guipavas - Lorient (69-61) Lorient, atterrissage forcé

Sur un nuage après trois succès à la suite, l'équipe lorientaise a chuté, samedi, sur le tarmac finistérien.

Le décollage, en partance de Brisset le 20 septembre dernier a été parfait (+ 17 contre Chartres). La première escale, du côté de Rennes, tout aussi fructueuse (+ 2 à Betton), et le meeting départemental parfaitement contourné, avec en primes quelques loopings de grandes classes (+ 3 contre Hennebont). Haut dans les airs, la compagnie cépiste a pourtant dû atterrir en urgence, samedi, près de l'aéroport de Guipavas, s'inclinant de huit points quand elle en a compté presque vingt de débours à l'issue du troisième quart.
« Un manque de maîtrise collective »
« C'est une déception, car cette équipe de Guipavas était abordable et n'a en tout cas pas proposé un niveau de jeu extraordinaire », regrettait le pilote de l'avion, Gicquel, pestant surtout après un « manque de maîtrise collective et un jeu sans ballon parfois incohérent ». Samedi, en effet, le bombardier lorientais n'est jamais parvenu - ou presque - à exploser le panier adverse, alors que Guipavas a proposé une « zone » durant les quarante minutes de la partie. « Nous n'avons pas été adroits, ce qui nous a empêchés de revenir face à cette équipe qui a peiné en fin de rencontre. »
Plein gaz, samedi ?
Voilà en tout cas un premier coup d'arrêt qui devrait être vite effacé samedi prochain avec la réception de l'Avenir rennais, sorte de compagnie low-cost, incapable de voyager correctement puisque tributaire de son équipe première. En attendant, Lorient a donc connu ses premiers ratés et une première panne de réacteur heureusement sans trop d'incidences au tableau. Mais l'équipage cépiste le sait, il faut réagir, et vite. Heureusement, le prochain plan de vol ne paraît pas très compliqué : Rennes à domicile, un voyage chez le modeste concarnois, suivi d'un second chez le tout aussi modeste Brest Basket 29. Après, il faudra peut-être s'attendre à de nouvelles perturbations, le 22 novembre contre Landerneau.



Benjamin Sahun et les Cépistes parviendront-ils à reprendre de l'altitude après leur atterrissage forcé, samedi à Guipavas.
PNM. Guipavas - CEP Lorient (69-61) Yannick Tosser : « Notre saison est enfin lancée »
A 29 ans, et après avoir usé ses baskets du Guelmeur à Recouvrance, Yannick Tosser a posé son sac depuis quatre saisons à Guipavas. Ce solide intérieur issu d'une famille de basketteurs (Gérard, le père, arbitre et Rozenn, la soeur, joue en N3 à Saint-Laurent) revient sur le début de saison en demi-teinte de son équipe. Yannick, n'avez-vous pas trop de regrets de ne pas vous être maintenu en N3 uniquement au goal average ? « Si, beaucoup. Je pense que nous pouvions nous maintenir à ce niveau mais je vois deux raisons à cette descente : d'abord, l'absence d'un " costaud " qui nous aurait aidés dans le jeu intérieur. Nous étions un peu légers dans ce domaine et, de fait, l'absence de rotation nous a pénalisés. Ensuite, notre trop grande nervosité a joué en notre défaveur car, franchement, prendre 15 fautes techniques en 22 matchs, ce n'est pas trop normal. » - Comment expliquez-vous votre début de saison assez moyenne pour une équipe qui vient du niveau supérieur ? « Le problème est que nous avons démarré la saison avec deux joueurs majeurs suspendus. Et puis, il a fallu aussi s'adapter aux méthodes de notre nouvel entraîneur mais, depuis samedi, nous sommes enfin au complet. » - Vous venez de dominer Lorient, un des favoris du championnat, est-ce le déclic attendu ? « Non, pas du tout. Je pense que nous avons simplement joué ce match sur notre vraie valeur. Enfin, au moins jusqu'à la fin du troisième quart-temps. Si nous sommes capables de garder ce niveau de jeu, nous serons difficiles à battre et ce d'autant plus que nos shooteurs ont pris confiance. Bien sûr, je regrette notre mauvaise gestion de la fin de match. Il faut absolument que les " caractères forts " de l'équipe et l'entraîneur trouvent un terrain d'entente. » Guipavas, club formateur, semble avoir du mal à intégrer ses jeunes en équipe première, qu'en pensez-vous ? Pour moi, il n'y a pas de conflits de génération. Il s'agit simplement d'un problème de motivation. Certains jeunes ont su gagner leur place en équipe fanion, comme Florent Corre et le meneur Yohann Raffard, et nous intégrons dès cette saison Vincent, un cadet formé au club. Pour les autres, la porte est toujours ouverte. » Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, comment expliquez-vous que votre équipe ait du mal à contrôler ses nerfs en certaines circonstances ? Et n'est-ce pas problématique que ce problème soit récurrent ? « Franchement, pour la saison dernière, nous ne sommes pas excusables mais cette saison, le problème est différent. Nous avons pour l'instant un peu de mal à nous habituer à avoir un coach qui nous parle " durement ". La moyenne d'âge de l'équipe étant assez élevée, cela crée des tensions, mais tout le monde doit faire un effort et j'espère que nous aurons cette semaine un dialogue constructif avec l'entraîneur avant que l'ambiance ne se dégrade. »



Yannick Tosser est satisfait de la prestation de son équipe face à Lorient : « Si nous sommes capables de garder ce niveau de jeu, nous serons difficiles à battre



12/10/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 32 autres membres