CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

PRESSE DU WEEK-END 23/24 JANV

SAMEDI 23 JANVIER

salle brisset

20h


cep lorient - la séguinière

Ron Anderson, sa venue force le respect - Morbihan

samedi 23 janvier 2010
La présence de Ron Anderson donnera un piment supplémentaire à la rencontre.</P>

Nationale 3 masculine. Cep Lorient - La Séguinière, ce samedi (20 h). Ron Anderson (51 ans),

l'ancien joueur de NBA, est une personne respectée par les Lorientais.

« C'est amusant. Je le voyais plus jeune à la télévision lorsqu'il évoluait dans le championnat de France à Montpellier et au Mans. C'est la première que je vais jouer contre Ron Anderson, car je n'étais pas présent au match aller. »

Samedi soir, Gauthier Le Borgne va avoir comme beaucoup les yeux rivés sur l'Américain naturalisé de La Séguinière. L'ailier fort du Cep Lorient sera bien sûr le terrain ce soir. Et pour la première fois, il va côtoyer « un joueur que j'ai apprécié gamin. Je ne peux que respecter le personnage, le joueur et sa carrière. Même si ça va être compliqué de le marquer, il faudra le considérer comme un adversaire lambda. Un adversaire comme un autre... »

Ron Anderson n'est pourtant pas un joueur ordinaire. Il s'agit purement d'une figure du basket professionnel. Un « vétéran » du sport, qui malgré son âge (51 ans) fait le bonheur du club ligérien. Car Ron Anderson sait tout faire sur un terrain. Et avec ses qualités d'ailier fort, il est capable de bouleverser une rencontre à lui tout seul.

L'Américain naturalisé a pour lui une énorme expérience du haut niveau. Il a figuré dans le passé aux côtés des meilleurs joueurs de la planète dans les années quatre-vingt. Il a joué dix ans en NBA successivement aux Cavaliers de Cleveland, aux Pacers d'Indiana, aux Sixers de Philadelphie, aux Nets de New-Jersey puis à Washington. Son passage à Philadelphie a été marqué par des statistiques éloquentes. Plus de dix points marqués en moyenne chaque saison, avec en point d'orgue une cuvée 1988-1989 remarquable, puisque Ron Anderson a totalisé en moyenne plus de seize points inscrits, au moment où il jouait aux côtés de Charles Barkley.

Il se fera ensuite remarquer en Europe à Maccabi Tel-Aviv et dans le championnat de France, au Mans et à Montpellier, où il sera le meilleur marqueur de Pro A en 1995. « Accueillir un joueur de son talent, c'est stimulant », reconnaît Sam Le Prado. « Ce qui est fou, c'est qu'il n'a pas besoin de forcer son niveau de jeu. Il sait relever son équipe. Et lorsqu'elle se retrouve en difficulté, elle s'appuie beaucoup sur lui. » Il sera difficile pour les Cépistes de focaliser la défense uniquement que sur Ron Anderson. Car cette saison, La Séguinière détient des joueurs exceptionnels. Pascal Lucky, Karim Ouattara et Jean-Marc Sétier.

« C'est pour ça qu'on ne peut pas cibler notre jeu que sur Ron Anderson. C'est un joueur complet, très dur à prendre. Au match aller, il s'est réveillé en fin de match. Et il peut sanctionner assez vite. » Hiroana Rota connaît bien Ron Anderson. En compagnie d'Eric Rakatondrasolo et de Pierre-Marie Dréano, le meneur lorientais l'a côtoyé à plusieurs reprises lorsqu'il jouait à Ploemeur. « Pour ma part, c'est la quatrième fois que je vais jouer contre Ron Anderson », avoue Pierre-Marie Dréano. « Il a un superbe état d'esprit. Et il est là pour son plaisir. Ce qui est surprenant, c'est qu'il joue tranquillement. C'est même impressionnant. »

Le groupe lorientais. Le Prado, Le Godinec, Barraut, Rota, Mouangué, Sahun, Rota, Dréano, Toumelin, Le Borgne, Pontaven, Rakatondrasolo. Entraîneur. Johann Praud.

Prénationale masculine. Aujourd'hui à 17 h, Hennebont, 9 e au classement, se déplacera à Quimper (2 e ) pour jouer la 14 e journée.




N3M. CEP Lorient - La Séguinière, samedi (20 h) Ouattara, le colosse des Mauges

21 janvier 2010

Samedi, le CEP Lorient accueillera La Séguinière de Ron Anderson. Une équipe de luxe composée également de l'immense Karim Ouattara, ancien professionnel au parcours bigarré, aujourd'hui reconverti dans le gardiennage.

La Séguinière, 4.000 âmes à peine, sa campagne débonnaire et son église Notre-Dame de l'Assomption. «Un p'tit bled où les p'tits vieux n'ont jamais vu de blacks de 2m 12», s'amuse à raconter Karim Ouattara. Un nouveau monde, délicieusement décalé des lumières du professionnalisme pour cet intérieur de 39 ans, qui après quelques bourrasques a trouvé son havre de paix dans la banlieue choletaise. Car de sa voix de baryton au bout du téléphone, ont d'abord grésillé les quelques anecdotes malheureuses qui ont parsemé sa carrière. Une longue blessure au dos et une «trahison», comme il le dit. «J'ai quitté Châlons-en-Champagne d'un commun accord avec les dirigeants de l'époque. A l'amiable. Seulement, un jour, des huissiers sont venus chez moi. J'ai eu, également, des saisies sur salaire. Apparemment, je devais de l'argent aux impôts après mon passage dans ce club. Tout cela, je n'y suis pour rien. Je ne suis pas fautif. Mais ça m'a causé pas mal d'ennuis. J'ai même pété les plombs». S'en suivra une «dépression», avouera-t-il un peu plus tard. Heureusement, aujourd'hui, le basket a repris le pas, ses 2m 12 martèlent le parquet comme au bon vieux temps, et son entreprise de gardiennage, montée en ville, se porte comme un charme.

Une sécurité intérieure

Un bon vieux temps qui s'écrit d'abord avec un souvenir, «celui du final four en Euroligue avec l'ASVEL». Avec des noms, aussi. Jim Bilba, l'ex coéquipier et copain de chambre en déplacement. Delaney Rudd, l'ami d'aujourd'hui et partenaire d'hier. Jacques Monclar, Greg Beugnot... Joli destin pour ce gamin de Bondoukou très vite prédestiné aux joutes verticales avec un double mètre rapidement franchi. Une taille qui, aujourd'hui, épaule donc La Séguinière dans sa quête de hauteur. Frêle leader, La Ség' pourrait pourtant descendre d'un cran après son escale lorientaise après-demain. «Dans la vie, il ne faut sous-estimer personne. En basket, les petits peuvent gagner les gros. A Lorient, il y a des jeunes très rapides. J'avais été impressionné à l'aller. Je suis donc méfiant. Mais je n'ai pas peur». Pas si facile que cela de faire trembler un colosse.

CEP Lorient - La Séguinière, samedi (20 h) Ouattara, le colosse des Mauges.

Karim Ouattara (au centre) a retrouvé une certaine sérénité à La Séguinière. Sa taille et son expérience sont des atouts de poids pour le club

N3M. Cep Lorient - La Séguinière, ce soir (20 h) Ça va être show !

23 janvier 2010

C'est pour ce genre de soirée qu'on aime la N3. Tout à l'heure, le Cep Lorient accueille, ce soir salle Bisset, La Séguinière et ses vedettes. Avec, au bout du filet, l'espoir d'un exploit...

Gagner « La Ség' », dans cette poule E, c'est un peu comme vaincre l'Everest un jour de brume. Atteindre le sommet du col du Galibier en plein cagnard, ou encore passer le cap Horn dans le tohu bohu d'une tempête assourdissante. Une mission délicate et, plus encore, que seuls les grands valeureux peuvent se targuer d'accomplir. Cette saison, seule une équipe, en fait, s'est fendue de ce vieux rêve : Laval. C'était lors de la toute première journée. Depuis, personne n'a vaincu les banlieusards choletais. Même pas Caen. Alors, pour signer un premier succès d'estime contre cette formation qui mène le train du championnat, les moussaillons lorientais devront déployer leurs ailes, voler au-dessus de la mêlée et des tours adverses : Karim Ouattara d'abord (2,12m), Etienne Devanne (2m) et l'inusable Ron Anderson, bien sûr. A 50 printemps, l'ailier fabuleux défend toujours son maillot rouge comme celui des Indiana Pacers, Philadelphia 76ers ou des New Jersey Nets dans les années 80.

Une belle parenthèse

Les Cépistes devront, aussi, oublier aux vestiaires « leurs sauts de concentration », martèle l'entraîneur lorientais, Johann Praud. « S'attacher à être solidaire et courageux, comme face à Saint-Nazaire », complète Simon Le Prado, qui rappelle aussi le faible écart lors du premier épisode: dans la banlieue choletaise, les Bretons ne s'étaient inclinés que de 14 points. Voilà, en tout cas, une belle parenthèse dans ce championnat pour la formation cépiste, attachante, talentueuse et qui, avec un succès contre ces drôles de visiteurs, accréditerait pour de bon son statut. Un succès qui, surtout, gonflerait un capital point qui peine toujours à décoller.


N3M. Cep Lorient - La Séguinière, ce soir (20 h) Ça va être show !.
Eric Rakotondrasolo et ses coéquipiers affrontent ce soir La Séguinière, qui n'a perdu qu'un seul match depuis le début du championnat. Photo Jean-René

N3M. CEP Lorient - La Séguinière: 77-86 Lorient est malheureux

24 janvier 2010

Après s'être longtemps accrochée, menant même à la marque la plupart du temps, l'équipe de Lorient a chuté dans le final, hier soir, face au leader, La Séguinière.

Ils ont espéré. Pendant longtemps. 38 minutes, précisément. Et puis le rêve s'est écroulé, renversé par un dernier panier de Ron Anderson à trois points. L'écart, qui n'avait alors jamais dépassé les sept unités, se creusa sévèrement et inéluctablement. Lorient échouait sur la dernière marche d'un match qui n'a cessé de s'élever.

Frères d'armes

Ce diable de Ron Anderson, c'est un peu comme un hoquet qui vous harcèle toute une soirée. Il débarque sans prévenir et ne s'arrête pas si facilement. Combinaisons spéciales, subterfuges ou simples «prise à deux», rien n'y fait. Des contractions spasmodiques incontrôlables, sous le panier comme à mi-distance, au rebond comme à la passe. C'est lui, d'ailleurs, qui entraîna La Séguinière en début de rencontre, restant calée à hauteur d'une équipe cépiste lancée sur les chapeaux de roues (19-18, 7e). Mais à La Séguinière, il n'y a pas que Ron Anderson et ses quelque 500matchs en NBA. Il y a Karim Ouattara, bien sûr, mais aussi un duo «sang pour sang» talentueux: les frères Devanne. Pas de quoi faire rire les Lorientais pour autant. Deux jeunes basketteurs aux cheveux noirs et à l'apparence frêle, mais solides comme un roc quand il s'agit de faire trembler le panier. Surtout derrière la ligne des 6,25m. Avec leur composition (53 points à eux deux!), «La Ség» s'est ainsi fendue d'une statistique peu banale qui pesa dans la soirée: huit paniers inscrits à 3-points en première mi-temps. Au total, les visiteurs en inscriront quinze, ce qui leur permit de mener à la pause (48-51, 20e), et de rester en vie à la 30e (66-64).

Barraud exclu

La suite fut superbe... et triste à la fois. Haletante... et désolante. Au coude à coude à la 32e (68-68), et encore dans les bons rails à trois minutes du terme (77-77), Lorient s'écroula finalement. Adroits jusqu'ici, les Lorientais échouèrent grossièrement devant l'objectif. Leur individuelle stricte, oppressante jusque-là, perdit de son efficacité. Barraud, lui, pour cinq fautes, se fit même exclure. La Séguinière, elle, dans ces dernières minutes, empila les paniers... LORIENT: Rota (17), Le Borgne (7), Pouxviel (7), Dréano (15), Le Prado (4), Toumelin (0), Sahun (2), Rakotondrasolo (5), Mouangue (14). LA SÉGUINIÈRE: Ouattara (8), Anderson (18), Baudry (2), Devanne F. (24), Griffon (0), Simon (0), Duthe (2), Lucky (3), Devanne E. (29).


N3M. CEP Lorient - La Séguinière: 77-86 Lorient est malheureux.
Le Lorientais Sahun est serré de très près par l'ancien joueur de NBA, Anderson, encore décisif pour La Séguinière, hier. Photo Jean-René

Le CEP Lorient passe encore très près - Morbihan

lundi 25 janvier 2010


Pouxviel et les Cépistes s'inclinent, de peu, une nouvelle fois.</P>

N3M. CEP Lorient - La Séguinière : 77-86. Les Lorientais ne se sont inclinés qu'en fin de match.

« J'avais mis en garde mes joueurs par rapport à cette équipe de Lorient. C'est une équipe que je respecte, et j'espère, vu sa qualité, qu'elle va se maintenir. » Les propos d'Arnaud Le Bon-Barré sont flatteurs pour l'équipe lorientaise. Mais l'entraîneur de La Séguinière ne cache pas sa satisfaction de voir sa formation gagner. « On s'attendait à un match compliqué. Et on l'a eu. Car Lorient a très bien exploité ses possessions de balle. Et ça s'est vu, les Lorientais ont bien travaillé ce match. Je suis vraiment très satisfait. »

Il n'a manqué que deux choses aux Lorientais. Tout d'abord l'expérience dont l'entraîneur de La Séguinière dispose, avec des grandes et anciennes figures du basket. Et l'intensité défensive pour éviter de se faire mitrailler à trois points, comme ce fut le cas samedi soir. En clair, l'effectif lorientais est à l'inverse de celui de La Séguinière : jeune et encore très tendre pour rivaliser complètement avec le leader du championnat.

Sur une rencontre aussi équilibrée, la formation lorientaise a encore ce sentiment d'être passé tout près d'un immense exploit. Un de plus pour les hommes de Johann Praud qui souhaiterait bien concrétiser toutes ses belles possibilités pour sortir de la zone des relégables. « On ne peut pas avoir de regret », souligne l'entraîneur lorientais. « On a tenu tête à une très forte équipe, comme beaucoup d'équipes l'ont fait avant nous. Il faut se servir de ce match-là. » Dans la tête des Lorientais, la défaite de samedi a un goût amer, mais Johann Praud pense déjà aux futures échéances. « La vérité de la saison ne s'est pas jouée samedi. Pour notre maintien, elle se jouera à partir de la semaine prochaine... »

CEP LORIENT - LA SÉGUINIÈRE : 77-86 (26-24, 22-27, 18-13, 11-24)

CEP LORIENT : Rota 17, Barraud 6, Pouxviel 7, Dréano 15, Sahun 2, Le Borgne 7, Rakatondrasolo 5, Le Prado 4, Mouangué 14.

LA SÉGUINIÈRE : Lucky 3, Ouattara 8, Anderson 18, Daudry 2, F. Devanne 24, E. Devanne 29, Durthe 2.

N3M. CEP Lorient - La Séguinière (77-86) Mouangue, la force tranquille

25 janvier 2010

De retour à son meilleur niveau après une longue blessure, l'ancien international camerounais Emile Mouangue a présenté samedi l'une des meilleures copies cépistes face à La Séguinière.

En amateur et passionné des années 80, Emile Mouangue a forcément apprécié la soirée d'avant-hier. Sur leur parquet, les Lorientais ont en effet repris avec coeur le «Saturday Night Fever» de John Badham. Quarante minutes de spectacle endiablé face à la meilleure formation de la poule E qui, malgré le final raté, auront ravi une salle Brisset pleine comme un oeuf.
«Un défi à relever»

«C'était vraiment un super match, face à une équipe vraiment très forte», dira le Camerounais de 38 ans une fois sorti du vestiaire. «Un super match», qui se scella pourtant sur une défaite imméritée dans les deux dernières minutes. «Nous avons péché par un cruel manque d'expérience. L'ensemble de l'équipe a fait le boulot, mais il y a eu trois minutes en trop dans ce match», tançait le plus ancien des Lorientais. Lui, comme ses neuf autres collègues, fut très bon, empilant rebonds et aides défensives, avec une feuille de 14 points. «Emile, c'est l'ancien, le sage de l'équipe. Il ne galope pas beaucoup, mais compense par ses ballons gagnés et sa hargne devant le panier», confirme Pierre-Marie Dréano. «J'étais vraiment très motivé. J'avais comme un défi à relever: deux ou trois mecs de La Séguinière sont encore plus âgés que moi, alors je me devais de bien faire». Quarante minutes plus tôt, le discret camerounais s'était octroyé un temps de parole aussi rare que précieux dans le vestiaire morbihannais. «Je ne suis pas du genre bavard, mais j'ai senti cette fois que je devais booster l'équipe. Je suis l'ancien de cette équipe, et je me dois de montrer le bon chemin à prendre».

Maintenant il faut gagner!

A défaut de bon chemin, les Lorientais ont donc emprunté un énième cul-de-sac, qui, conjugué aux succès d'Avrillé et de Nantes, font froncer les sourcils de l'intérieur. «Ce ne sont vraiment pas de bonnes nouvelles. Désormais, il faut impérativement gagner. A commencer par la semaine prochaine, à Landerneau». Problème, l'EOL, désormais nanti d'un certain Jimmy Vérove, vient de casser la baraque samedi contre le BB 29. 38 points lors du derby nord-finistérien


N3M. CEP Lorient - La Séguinière (77-86) Mouangue, la force tranquille.
La sagesse et l'adresse d'Emile Mouangue ont été précieuses mais pas suffisantes au CEP Lorient, samedi. Photo Jean-René



21/01/2010
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