CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

Un nouveau départ pour le Cep Lorient

Basket-ball : Un nouveau départ pour le Cep Lorient


De gauche à droite : les recrues Simon Le Prado, Florient Barraud, Sam Glémot, l'entraîneur Johann Praud et le président Robert Monot. : Pierre Madec

N3M. Le Cep Lorient finalise sa préparation avant d'entamerle championnat samedi contre Rennes. Avec un objectif : le maintien.

Comme tout promu de Nationale 3, le Cep Lorient aborde sa saison avec appréhension. Les Lorientais se sont pourtant bien préparés avant de démarrer le championnat samedi contre l'Union de Rennes. Une équipe que les Lorientais ont largement battue en amical (71-49). « C'est toujours difficile de tirer un bilan d'une préparation. Surtout avec toutes les absences dues aux obligations professionnelles et aux blessures », relève l'entraîneur Johann Praud.

Les Lorientais savent qu'ils joueront déjà gros lors des deux premières journées puisqu'ils affronteront deux équipes tirant dans la même catégorie. Après Rennes, ils se déplaceront le 26 septembre à Saint-Nazaire, avant d'être opposés aux ténors de la poule : Caen à domicile le 3 octobre et La Séguinière le 10. « On a vraiment hâte de rentrer dans le vif du sujet, avoue Johann Praud. Nous ne sommes pas encore au point mais j'espère que tout le travail qu'on a réalisé jusqu'à présent sera suffisant pour bien débuter le championnat. »

La formation lorientaise a toutes les qualités pour réaliser une belle saison. Notamment un groupe de quinze joueurs, tous capables d'apporter quelque chose. Cinq ont d'entre eux ont déjà évolué en Nationale 3 : les « anciens » Hiroana Rota, Eric Rakatondrasolo, Pierre-Marie Dréano, et deux anciens membres de l'Union de Rennes, Simon Le Prado et Sam Glemot. Le Cep pourra également s'appuyer sur Jérome Toumelin et Manu Blinding, deux intérieurs néophytes à ce niveau mais qui peuvent tirer leur épingle du jeu. Les extérieurs Florian Pouxviel, de retour de blessure, et Antoine Laurent auront également un rôle important à jouer. Tout comme les deux autres recrues, Antoine Bodenez (Landerneau) et Florian Barraud (Saint-Avé).

Malgré un effectif de qualité, le Cep Lorient s'attachera d'abord à éviter l'une des trois dernières places, synonyme de relégation en Prénationale. Le maintien reste l'objectif principal, même si l'équipe lorientaise a sans doute les moyens de viser plus haut. « Mise à part La Séguinière et Caen, le championnat est ouvert, analyse Johann Praud. Six équipes devraient lutter avec nous pour le maintien. On peut viser un maintien confortable mais pour cela, il faudra être très régulier. »

N3M. Samedi à 20 h Devinez qui est de retour

17 septembre 2009

 

image N3M. Samedi à 20 h Devinez qui est de retour.
Johann Praud (au centre) donne les dernières consignes à son groupe avant la reprise du championnat, samedi contre l'Union de Rennes. Photo Pierre Bernard

Confinée à la mine des saisons durant, l'équipe première du CEP Lorient est de retour sur les parquets nationaux. Six ans après. «Et oui, revoilà le CEP, et c'est sûr, ça va le faire!».

Sous cette petite phrase, attrapée en plein vol entre deux verres la semaine dernière dans l'estaminet du Patronage, se cache un aplomb qui frôlerait presque l'impudence. Après six ans de dur labeur, Lorient retrouve la N3 sans le nuage d'inquiétudes qui entoure traditionnellement chaque promu.

Renforts très forts

Une confiance chez le supporter justifiée par de bons matchs amicaux et la valeur, aussi, des nouvelles recrues: Samuel Glémot, 2 m pour 108kg, Antoine Bodenès, Simon Le Prado, et Florian Barraud, diamant brut aux cheveux blonds capable de se torde en deux à l'approche du panier, et qui, à 19 ans, semble déjà forgé à la dureté des combats nationaux. Mais, bien entendu, au-delà des causeries de comptoir, la méfiance prévaut du côté de Johann Praud, le nouveau coach, qui ne jure ainsi que par «un maintien pur et dur». Car si les derniers boulons de la mécanique défensive semblent suffisamment serrés, le mécanisme sur jeu posé se grippe encore trop rapidement. «L'équipe vit surtout par sa défense et son jeu rapide, mais sur jeu arrêté, nous ne savons pas aller au-delà de trois ou quatre passes. Il y a encore beaucoup de travail collectif», maugrée le successeur de Christophe Gicquel, qui souligne aussi «des difficultés à rentrer dans les matchs».

Première grand-messe à 20 h

Pourtant, les débuts de soirées, il faudra les attraper par le bon bout, avec force et détermination, un peu comme l'on saisit un garnement par le colback. Car, on le sait, ce championnat ne fait pas de cadeaux aux promus. La N3 est d'abord une affaire de gros bras, un monde d'hommes virils qui ne se rasent pas tous les matins. «Le défi physique qui nous sera imposé sera de taille. Les gars avaient d'ailleurs les clés de la salle, cet été, pour aller faire de la muscu le soir après manger», confie l'ailier Ronan Le Gonidec, qui pense à La Séguinière et son indestructible Ron Anderson, Caen ou encore Laval, les prétendants au podium. 21 ans après l'époque professionnelle, 6 après la relégation régionale, revoilà donc le CEP en passe d'écrire une nouvelle histoire, avec un premier acte qui se joue samedi, 20 h, face à l'Union de Rennes, dans un théâtre de Brisset où s'agrippe déjà la hâte des impatients.

  • Pierre Bernard


17/09/2009
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