CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

Yunss Akinocho le globe-trotter

Basket. Yunss Akinocho le globe-trotter

17 novembre 2012

Ce soir, le Cep Basket Lorient affronte Caen pour le compte de la neuvième journée de N2. Rencontre avec Yunss Akinocho qui, après avoir usé ses baskets sur pas mal de parquets dans le monde, est arrivé à Lorient, cet été.



Comment avez-vous découvert le basket?
J'ai commencé le sport à 7ans... Je faisais du taekwondo! En fait, j'ai découvert le basket assez tard, à 11ans, lors d'une séance d'initiation à l'école. Ça m'a plu et, comme j'étais plus grand que tout le monde, j'ai continué. Je suis issu d'une famille de sportifs: mon père faisait du hand et du karaté et mon frère a évolué à Saint-Dizier en National2 avant d'abandonner le basket pour ses études.

Le basket a été pour vous, très tôt, l'occasion de voyager?
À 16 ans, j'ai intégré un camp à Berlin avec une centaine de jeunes joueurs européens. J'ai été qualifié parmi les dix qui sont partis pour Atlanta.... Là, on était 400! À16ans, je me retrouve aux USA! Le pays du basket! Peut-être n'ai-je pas assez cru à mon rêve. Pendant ce stage, mon entraîneur m'a passé au téléphone le vainqueur de l'année précédente. Un jeune Français pas très connu à l'époque: Joachim Noah. Il m'a encouragé: «Nous aussi, petits Français, on peut réussir dans le basket américain».

Après un retour en France, vous tentez une seconde aventure en Californie...
Après Cholet et Brest (deux équipes de Pro A), j'ai intégré le Junior College aux États-Unis et je figurais parmi le top 10 des meilleurs jeunes de Californie. J'allais intégrer l'équipe de Sequoias, mais un accident lors d'un entraînement musculaire a freiné ma carrière: rotule fendue. Je suis rentré en France le rêve brisé, j'ai pris du poids et j'avais envie d'abandonner le basket. Mais c'est ma famille et mes amis qui m'ont soutenu.

Comment s'est poursuivie votre carrière?
Après un arrêt de huit mois, je suis parti à Merlins Crailsheim (Allemagne), j'étais à 7km d'une base américaine, donc pas trop dépaysé après mon périple aux USA. Nousavons remporté le titre de champion Pro B avec seulement cinq défaites dans la saison. Je suis alors parti pour une saison au Danemark. Le basket m'a vraiment permis de visiter le monde. Comme entre-temps j'ai intégré l'équipe nationale du Maroc, j'ai aussi participé à des compétitions en Iran ou en Libye...

Comment atterrissez-vous à Lorient?
C'est Camille Eleka qui m'a parlé du projet du Cep. On était tous les deux à Capbreton, en rééducation. L'important dans mes choix c'est toujours les coéquipiers et la ville. Lorient me fait penser à Nantes... avec la plage en plus! C'est une ville simple avec un centre-ville sympa. Les gens qui vous croisent dans la rue vous disent bonjour.

Le Cep vise le maintien... ou les play-offs?
Tout est possible... mais pour jouer les play-offs, il ne faudra pas plus de cinq défaites dans la saison. C'est un groupe ouvert, il faudra tout gagner à domicile et faire des coups chez les gros. On joue pour gagner et si on a l'occasion de viser haut, on ne va pas s'en priver.

Comment trouvez-vous le public lorientais?
J'ai vu des clubs en pro B qui ne remplissaient pas la salle. Ici, le public est chaud, enthousiaste, derrière son équipe. On leur donne rendez-vous ce soir, car on a besoin d'eux! Ce soir Rencontre au palais des sports de Kervaric à 20h.

Basket. Yunss Akinocho le globe-trotter.
«Ici, le public est chaud, enthousiaste, derrière son équipe», apprécie Yunss Akinocho.



18/11/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 32 autres membres