CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

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Camille Eléka

N2M/ Cep Lorient. Camille Eléka au top dans deux à trois semaines

25 octobre 2012

 

Victime d'une rupture du talon d'achille l'an passé, L'ex-Brestois Camille Eléka a connu un nouvel arrêt en ce début de saison

«Je me suis fait une déchirure en amical contre Saint-Brieuc, cela a mis un bon mois pour guérir. L'an passé, je n'ai joué qu'en fin de saison. La préparation physique d'avant championnat a été intense et j'ai contracté cette blessure. Mais c'est du passé, j'ai été bien durant la première mi-temps à Calais mais, après, j'ai souffert car je n'avais qu'une semaine d'entraînement dans les jambes. Tout devrait évoluer et je serai au top dans deux ou trois semaines», indique Camille Eléka.

«Un groupe soudé»

Celui qui a été le Cépiste le plus en vue dans le Nord (18 points), revient sur la première défaite de son équipe: «Jouer Calais à Calais, ce n'est jamais évident. C'est une équipe qui vise le haut de tableau, voire la montée. Nous avons répondu présent les ving premières minutes. Ensuite, nous sommes passés à côté. Il y a plusieurs explications à ce revers: le voyage, l'ambiance dans la salle, l'arbitrage, l'intégration de deux joueurs qui n'avaient pas évolué dans le groupe depuis le début de saison (NDR: Yunns Akinocho et... Camille Eléka) et l'absence de Sylvain Sautier, cela fait beaucoup de paramètres défavorables». Mais l'arrière cépiste ne dramatise pas pour autant: «Nous avons un groupe soudé, nous avons prouvé à Vanves que nous étions solidaires et que cette équipe ne lâche rien. Nous évoluons dans un groupe de Nationale 2 compliqué où tout le monde peut battre tout le monde. Mais si beaucoup de joueurs n'ont pas encore évolué à ce niveau, il faut continuer à montrer notre solidarité, c'est à ce prix que nous obtiendrons le maintien».

Match important face à Angers

Samedi face à Angers, Camille Eléka sera pour la première fois de la saison dans le cinq à Kervaric. Il sait que ce rendez-vous est important: «Nous allons jouer une bonne équipe. Chez nous, nous n'avons pas le droit de perdre. Cette semaine, nous avons travaillé les automatismes, tout va aller en s'améliorant. Il faut s'attendre à une rencontre difficile mais, avec l'appui du public, je suis optimiste, nous allons repartir en marche avant». Le Cep lorient compte sur l'expérience de Camille Eléka qui devrait enchanter le public de Kervaric. Adroit, clairvoyant, il sera un vrai plus pour les Lorientais.


Basket. Camille Eleka, le «petit frère» de Tony Parker

3 novembre 2012 -

Arrivé cet été de l'Étendard de Brest, le basketteur Camille Eleka, à l'image du Cep, a l'ambition d'aller haut. Éloigné des parquets pendant près de six mois, il revient en force avec une extraordinaire envie de jouer.

On vous a déjà dit que vous ressemblez à Tony Parker?
Oui souvent! Même lui m'appelle son «petit frère»! J'ai eu souvent l'occasion de le rencontrer car je suis un proche de Nicolas Batum (ailier pour les Portland Trail Blazers et international). On a eu l'occasion de faire quelques sorties ensemble.... J'admire son parcours: c'est pour moi le meilleur basketteur français de tous les temps.

Vous avez joué aussi avec Nicolas Batum?
C'est un ami d'enfance. On a joué en minimes ensemble, à Caen. Il est parti pour les États-Unis à l'âge de 19 ans mais on reste en contact. Je suis allé le voir plusieurs fois là-bas. Il m'a présenté les meilleurs joueurs américains.

Quel est votre parcours?
J'ai évolué à Caen, pendant quatre années en N2 (où j'ai terminé deuxième meilleur marqueur). Puis à Chalon-sur-Saône en espoir et Pro A (mais en jouant peu). Je suis allé ensuite à Autun, puis Cognac (où nous avons gagné la coupe de France et le championnat de N2). Enfin, l'an dernier, j'ai signé à l'Étendard de Brest en N1.

Qu'est-ce qui vous a décidé à venir à Lorient cette année?
J'avais encore un an de contrat avec Brest mais l'équipe a déposé le bilan en fin de saison. Surtout, je sortais d'une année galère où je n'ai pratiquement pas joué: une blessure au tendon d'Achille m'a éloigné des parquets pendant presque six mois. J'ai terminé ma rééducation à Cap Breton cet été. J'ai été sollicité par Christophe Gicquel, que je connaissais un peu, et je n'ai pas longtemps hésité car je voulais jouer un rôle majeur dans une équipe et avoir du temps de jeu.

Qu'est-ce qui a été déterminant dans votre choix?
Le Cep est un club ambitieux avec un beau projet. J'aime les projets et j'aime relever les challenges. C'est aussi un club qui me faisait confiance.

Quelles sont vos qualités?
Je n'excelle pas dans un domaine particulier mais je suis polyvalent et je sais m'adapter au jeu.

Et quelles sont celles de Christophe Gicquel, l'entraîneur?
C'est un coach qui sait prendre des risques. Un coach très tactique qui peut faire des coups sur un match. Il n'hésite pas à changer de système de défense au milieu d'un match. C'est beaucoup grâce à son jeu qu'on a réussi à battre Vanves d'un point.

Ce soir, ce sera dur?
Trappes, est une équipe qui n'a pas beaucoup de fond de jeu. C'est une équipe très physique avec des individualités. Mais on est préparé à ça.

Quelques mois après votre installation, qu'elles sont impression sur le club, sur la ville?
Quand j'ai signé ici on m'avait dit qu'il y avait un public de 800personnes mais dès le premier match ils étaient 1.400 à nous encourager. Et depuis, ça s'amplifie: c'est probablement l'un des meilleurs publics de la poule avec Berq. Lorient est une ville qui aime le basket et, pour moi, c'est une chance d'évoluer dans un tel club avec l'engouement qu'il y a autour. Match de basket Ce soir, au Palais des sports de Kervaric à 20h: Cep Lorient basket - Esc Trappes. Entrée: 6€.



29/10/2012
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