CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

Basket. Lorient-Hermine de Nantes, ce soir à Kervaric

24 septembre 2011

Ce soir, au palais des sports de Kervaric, le Cep basket jouera son premier match à domicile (après une victoire 81 à 64 à Angers, le week-end dernier). Rencontre avec Paul Guénic, secrétaire général de la section basket depuis 1975 et adhérent au Cep depuis 1956.

Comment se porte la section basket?
Avec le foot et l'athlétisme, le basket a toujours été l'un des trois grands sports du Cep. L'an dernier, en plein boom, nous comptions plus de 200 adhérents dans la section. Cette année, avec le bon parcours de l'équipe de France et si notre équipe première fait de bons résultats, nous devrions encore augmenter notre effectif de 10 à 15%.

Avec 21 équipes, Lorient est-elle une ville de basket?
Elle l'a toujours été. En 1950, l'équipe jouait au plus haut niveau. Il n'y avait pas de professionnels alors. L'équipe était dirigée par un entraîneur letton qui s'appelait Baumanis. Il y avait trois ou quatre joueurs lettons dans l'équipe. Jecrois qu'ils avaient fui l'URSS et étaient arrivés à Lorient pour la reconstruction de la ville. J'allais voir les matches avec mon père. C'était déjà à la salle Brisset. Dans les années 60, ce fut la filière espagnole: Manu Dutrus et son frère. Ily avait aussi un nommé Gonzalez qui venait du FC Barcelone. À l'époque, l'équipe évoluait en nationale3. Après, l'équipe s'est retrouvée dans les profondeurs du classement jusque dans les années 70. Là, ça a été la renaissance du Cep. Un Américain appelé Washington King, joueur-entraîneur, a fait monter l'équipe de la promotion d'excellence à la N3, en quatre ans. Soit quatre divisions en quatre ans. En1986, la section pro a été créée sous le nom de l'AB Cep, mais elle ne faisait plus partie du Cep.

Comment voyez-vous cette saison?
Il y a eu un bon recrutement dans l'optique de la montée en N2. Yanko Dzhukew, Bulgare, vient de Saint-Dizier où il évoluait en N3, tout comme Baidé Baikoua qui vient de Poitiers. Enfin Axel Erman, un jeune Lorientais de 18 ans qui jouait à Rennes l'an dernier a été sélectionné en cadet France. L'équipe a des ambitions et il y a un public pour le basket à Lorient.

Pratique Ce soir, à 20h, au palais des sports de Kervaric. Paul Guénic.

N3M/ Cep Lorient - Hermine de Nantes (B), ce soir (20h). Conquérir Kervaric

24 septembre 2011

Après un premier succès obtenu à Angers samedi dernier, le Cep va débuter sa saison à domicile dans sa nouvelle salle: le Palais des Sports de Kervaric.

Un nouvel environnement, et certainement un public plus étoffé pour l'ambitieuse formation de Johann Praud qui affronte ce soir
L'Hermine de Nantes (B). Une équipe qui a également bien débuté la saison en s'imposant face au Brest Basket 29. Le Cep, qui avait battu à deux reprises les Nantais l'an passé, reste néanmoins prudent avant cette confrontation. Johann Praud sait ce qui l'attend: «Nous connaissons bien cette équipe qui évoluera un ton au-dessus de l'an passé avec l'arrivée de Thibault Priou. Même si nous avons dominé les deux rencontres la saison dernière, il nous faudra respecter l'adversaire et se concentrer sur notre jeu. Je m'attends à une zone, voire zone press solide de la part des Nantais. Nous avons travaillé dans ce sens cette semaine car, à Angers, c'est ce genre de défense qui nous avait gênés lors du deuxième quart-temps». L'Hermine ne viendra pas en terre lorientaise en victime. L'équipe de François Chamaillard a de solides atouts avec les expérimentés Soudel et Doucet, de bons jeunes et l'apport important de Thibault Priou, un puissant ailier de 2m qui, à 21 ans, est revenu dans son club formateur après un passage au centre de formation de Cholet. Pour son premier match, Priou a été le meilleur marqueur de sa formation (15pts), un joueur dont le Cep devra se méfier.

Sous pression

Mais le cru 2011 du Cep ne manque pas d'arguments. L'arrivée de Dzhulkev et de Baidé a boosté le secteur intérieur lorientais qui présente maintenant une formation bien plus complète. Simon Le Prado, Rato et Sautier auront moins de pression sur leurs épaules, ce qui devrait les rendre plus performants. Johann Praud connaît l'importance de ce premier rendez-vous à Kervaric: «Nous aurons, bien entendu, la pression de bien débuter devant notre public à Kervaric. J'espère que cela va bien se passer et que nous jouerons un ton au dessus par rapport à samedi dernier. Je suis confiant, l'équipe ne peut que se bonifier». Du beau spectacle en perspective, dans un Palais des sports certainement bien rempli et tout acquis à la cause du nouveau Cep Lorient.

N3M/ Cep Lorient - Hermine de Nantes (B), ce soir (20h). Conquérir Kervaric.
Christophe Sigiscar et les Lorientais ont la pression avant leur premier match au Palais des sports de Kervaric, ce soir, face à l'Hermine de Nantes. Photo Le Télégramme

N3M/ CEP Lorient - Nantes (B) (63-59). Un court mais précieux succès

26 septembre 2011

Le CEP Lorient, qui courait depuis plusieurs saisons après une série de deux victoires consécutives en début de championnat, a enfin obtenu l'entame rêvée après une rude bataille face à un Nantes très accrocheur (63-59).

Pourtant, poussé par un public venu en nombre (près de 700spectateurs), l'équipe lorientaise a eu bien des difficultés à trouver ses marques sur le parquet de Kervaric face à des visiteurs évoluant en zone, chose que n'aime pas particulièrement les hommes de Johann Praud. Il y avait de la pression dans les rangs lorientais qui, à l'image d'un Le Prado peu prolifique ou d'un Sautier ayant du mal à perforer la défense nantaise, ne parvenaient pas à installer leur jeu. Heureusement, Pouxiel (3 sur 3 aux tirs primés), Dzhulkev (imperturbable et très efficace sous les cercles) et Baikoua (remuant et précieux au rebond) ne se sont pas posé de questions pour répondre aux ambitieux nantais. Mais l'essentiel était de vaincre, c'est ce que retenait Yohann Praud. «On s'était préparé à évoluer devant une formation évoluant en zone, mais pour nous c'est une des difficultés à gérer. Quand les extérieurs ne sont pas en réussite, ils ont du mal à prendre leurs responsabilités et cela devient compliqué. Mais nous avons su bien gérer la fin de match avec l'aide d'un public qui nous a aidés dans le final pour décrocher un succès trèsimportant.»

Trouver ses repères

Il y a encore du pain sur la planche pour que les Cépistes atteignent leur meilleur niveau, mais l'équipe en est consciente et va continuer à travailler. «Il y a encore beaucoup de travail à faire pour nous en sortir devant des équipes évoluant de cette manière. Il n'y avait pas de psychose de la salle, mais il faut avouer que pour certains joueurs, les repères sont différents et tout n'est pas encore calé de ce côté-là. Le point positif, c'est que nous n'avons jamais paniqué et que certains joueurs ont retrouvé leur niveau en fin de rencontre et cela nous a bien aidé pour décrocher cette précieuse victoire.» Le CEP, qui a encore une belle marge de progression, se retrouve en tête du championnat en compagnie du favori du groupe, Laval, les deux clubs étant les seuls à avoir gagné leurs deux premières rencontres. Après un passage à Vitré le week-end prochain, le CEP recevra l'US Laval. Kervaric aura encore l'occasion de vibrer pour ce choc entre leaders. .

N3M/ CEP Lorient - Nantes (B) (63-59). Un court mais précieux succès.
Johan Praud a le sourire après une victoire acquise dans la douleur face à des Nantais accrocheurs. Photo Jean René