CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

Luigi Mangiardi : « Je me sers de mon passé » - Morbihan

vendredi 11 janvier 2013

N2 masculine. Cep Lorient - Vanves, samedi (20 h). À 22 ans, Luigi Mangiardi possède les qualités pour devenir un excellent pivot. Découverte.

« Humble. » Luigi Mangiardi a beaucoup utilisé ce mot pour évoquer sa personnalité. A 22 ans, l'intérieur lorientais est passé par des moments difficiles. Il est aujourd'hui un homme prudent, qui sait que dans le basket « rien n'est jamais acquis ». Luigi Mangiardi parle en connaissance de cause : « Lorsque j'ai signé à Landerneau en Nationale 3 juste après avoir fait des apparitions en Pro B et en Nationale 1 avec l'Étendard de Brest, je me disais que j'allais tout exploser, reconnaît-il. A l'arrivée, j'ai vécu une saison galère. Aujourd'hui, je me sers de mon passé. Quel que soit le niveau où je joue, j'aborde toutes les rencontres avec un maximum d'attention. Et je respecte tous les adversaires que je rencontre le week-end... »

Cette capacité à se remettre en question dans le sport et dans la vie est un atout indéniable pour quelqu'un qui souhaite, à l'avenir, avoir son propre commerce. « C'est un gros projet mais ce n'est pas pour de suite. Devenir entrepreneur nécessite une aptitude à mettre tout à plat au fur et à mesure de son évolution. Je le fais déjà par l'intermédiaire du basket, car je n'avais pas envie en venant à Lorient de revivre mon expérience de Landerneau. »

« Je connais mes limites »

Du coup, Luigi Mangiardi bosse énormément pour être un joueur compétitif. Un joueur qui a découvert cette année la Nationale 2, et qui se contente pour l'instant d'un temps de jeu réduit, souvent au relais de William Ohuaregbe. « Je préfère faire le bilan à l'issue du championnat. J'ai déjà beaucoup de chance de jouer à ce niveau, et je n'y vois que du positif. Je me donne à fond, sachant que je dois encore mûrir dans mon jeu. »

A 22 ans, Luigi Mangiardi possède une grosse marge de progression, sachant qu'un intérieur arrive généralement à maturité entre 25 et 30 ans. Le Lorientais a le temps devant lui. Avec son tempérament, ses qualités athlétiques (2,03 m ; 115 kg) et techniques, il a le potentiel pour devenir un très bon poste 5. « Je connais également mes limites. Il y a énormément d'intérieurs plus forts que moi. Je travaille beaucoup, et si je loupe une séance le matin pour des raisons professionnelles (il est assistant d'éducation), je fais tout pour la rattraper le soir. »

Souvent remplaçant cette saison, Luigi Mangiardi profite actuellement des absences de Yunns Akinocho et de William Ohuaregbe pour jouer un peu plus. Régulièrement en concurrence avec Johan Jeanny pour faire partie du groupe (le Cep a six joueurs mutés, mais ne peut en aligner que cinq à chaque rencontre), il ne vit pas mal la situation. « A chaque entraînement, on doit se battre pour gagner sa place. Mais la concurrence est saine, on forme une bande de potes. Il nous manque juste un leader en match pour nous sortir de mauvaises situations. »

Le Cep Lorient veut inverser la tendance - Morbihan

samedi 12 janvier 2013

N2M. Cep Lorient - Vanves, samedi (20 h). Les Lorientais sont dans le dur. Ils restent sur cinq défaites lors des six dernières journées. Et ils auront fort à faire ce soir.

Depuis le match à Maubeuge le 24 novembre dernier, le Cep Lorient a concédé cinq défaites lors des six dernières journées. Les Lorientais ont enregistré une seule victoire contre Ormes juste avant les fêtes. Et la conséquence a été immédiate puisque les Lorientais dégringolent de la 1 re à la 5 e place.

Les Cépistes sont désormais dans le ventre mou du classement. C'est exactement ce que redoutait Christophe Gicquel pendant la période euphorique où l'équipe morbihannaise naviguait encore en tête à l'issue des neuf premières journées.

Et pour participer aux play-off, les Morbihannais savent ce qu'ils leur restent à faire avant de recevoir samedi soir Vanves. « Nous savons qu'une place dans le trio de tête va être compliquée à arracher, souligne Luigi Mangiardi, l'intérieur lorientais. Mais on a l'équipe pour semer le trouble parmi les équipes du haut du classement. On s'est pris une claque à Maubeuge. On a été surpris car nous aussi, on se voyait tout là-haut, peut-être un peu trop beau à l'époque. On est tous jeunes, et ce n'est qu'un problème d'expérience. On se dit clairement les choses en dehors du terrain. Mais il nous manque un leader en match capable de nous sortir de mauvaises situations. »

Justement, les Lorientais sont dans le dur en ce moment. Et pour ne rien arranger, leur début d'année a été mouvementé avec les absences de Johan Jeanny (entorse à la cheville) et de William Ohuaregbe (malade). « Je n'ai pas pu faire d'entraînement efficace cette semaine, car trois joueurs sont tombés malades et trois autres ont subi des petits bobos. Pour ce soir, je ne sais pas dans quel état de forme certains joueurs vont être. William est toujours incertain. »

Sans l'Anglais, le Cep Lorient aura ce samedi un match très compliqué à jouer. Car Vanves dispose d'une formation à la fois talentueuse, athlétique et expérimentée. « Ils ont vraiment de l'envergure en défense avec les présences de Yohan Solle (2,07 m), Bamba Seye et Sébastien Vertus. Mais il faudra également être très vigilant face à Benjamin Recoura, adroit à trois points, et par le jeu de un contre un de Destin Damachoua. Vanves a huit joueurs forts. Et ils vont venir ce soir avec un esprit revanchard... »

Les Morbihannais s'étaient imposés de deux points dans les Hauts-de-Seine, et ils réalisaient à ce moment-là leur plus belle prestation lors des matches aller.

Le groupe lorientais : Pouxviel, Le Prado, Sautier, Rota, Ohuaregbe (?), Akinocho, Knight, Mangiardi, Jeanny (?), Sigiscar, Eleka.

Entraîneur : Christophe Gicquel.

Le Cep Lorient n'y arrive plus - Finistère

dimanche 13 janvier 2013

N2M. Cep Lorient - Vanves : 77-85. Après avoir été menés durant une grande partie du match, les Lorientais sont revenus à moins deux à trois minutes de la fin, mais sans pouvoir passer devant.

Le Cep Lorient poursuit sa dégringolade. Battu pour la sixième fois lors des sept dernières journées, le promu est rentré dans le rang (8 victoires - 8 défaites) après un début de saison fracassant. Vainqueur à Vanves au match aller, l'équipe morbihannaise n'est donc pas parvenue à rééditer son exploit. Privé de William Ohuaregbe, le Cep a payé au prix fort son déficit de taille et de poids à l'intérieur. « On a laissé trop de rebonds offensifs à Vanves, mais on a surtout manqué de cohérence en défense en première mi-temps, constatait Christophe Gicquel. On a trop souvent été battu dans les situations de un contre un. Du coup, on a beaucoup couru après la balle. Encaisser 45 points en une mi-temps alors que l'on joue à domicile, ce n'est pas acceptable. On ne peut pas gagner dans ces conditions. »

Dans le sillage d'un Sautier percutant, Lorient avait pourtant bien débuté la partie (8-5, 4'). Mais Vanves prenait rapidement la direction des opérations (10-16, 7'puis 18-22, 10') pour ne plus la lâcher. Les joueurs des Hauts-de-Seine, en s'appuyant notamment sur un Seye dominateur à l'intérieur et sur l'adresse de Temgoua, faisaient le break au début du deuxième quart-temps en passant un cinglant 13-0 au Cep (20-35, 14'). Les Morbihannais étaient condamnés à courir après le score, et ne donnaient pas l'impression de pouvoir revenir malgré un excellent passage d'Akinocho (10 points en cinq minutes) au retour des vestiaires.

En alignant un « cinq improbable » (Pouxviel-Le Prado-Knight-Sigiscar-Sautier) dixit Christophe Gicquel, sans véritable intérieur, le Cep effectuait un spectaculaire rapproché au début du quatrième quart-temps. Les Lorientais revenaient à -2 (72-74, 36') alors qu'il restait plus de trois minutes à jouer. Mais un panier à trois points de Sibetcheu Youmbi et une perte de balle d'Akinocho faisaient définitivement pencher la balance en faveur de Vanves (72-79, 37'). « On est revenu à l'énergie et au courage, soulignait l'entraîneur lorientais. Dommage qu'on n'ait pas réussi à égaliser car Vanves aurait sans doute eu dans la tête le scénario du match aller où on était revenu de loin pour l'emporter. »

Malheureusement pour le Cep, l'histoire n'a pas voulu bégayer. Après cette nouvelle défaite, la troisième de la saison à domicile, l'équipe morbihannaise occupe désormais son plus mauvais classement depuis le début de la saison. Mais pas question pour Christophe Gicquel de sombrer dans le pessimisme. « Je ne suis pas inquiet par rapport au maintien. On est toujours à 50 % de victoires. Il faut qu'on gagne rapidement un deuxième match lors de la phase retour pour se rassurer. L'objectif est de finir le plus haut possible. Ce serait dommage de terminer 10 e après avoir été leader après neuf journées. »

CEP LORIENT - VANVES : 77-85 (20-22, 13-23, 21-24, 23-16).

1 200 spectateurs environ.

CEP LORIENT : Pouxviel, Le Prado (10), Eleka (10), Sautier (18), Akinocho (18) puis Mangiardi (2), Rota (5), Knight (8), Sigiscar (6). Entraîneur : Christophe Gicquel.

VANVES : Damachoua (12), Dupont (9), Menama (5), Vertus (7), Seye (23) puis Temgoua (10), Sibetcheu Youmbi (14), Recoura, Solle (5). Entraîneur : Sylvain Mousseau.

Le Cep doit mettre un terme à l'hémorragie - Morbihan

lundi 14 janvier 2013

N2M. Cep Lorient - Vanves : 77-85. Si la cote d'alerte n'a pas encore été atteinte, les coéquipiers de Sylvain Sautier, meilleur marqueur samedi soir, seraient bien inspirés de rapidement renouer avec le succès pour s'éviter une fin de saison angoissante.

« L'objectif est de finir le plus haut possible. Ce serait dommage que nous terminions dixièmes en ayant été leaders après neuf journées », déclarait Christophe Gicquel, l'entraîneur breton, samedi soir. Cette sixième défaite lors des sept dernières rencontres a fait dégringoler ses joueurs à la septième place du classement. Ils conservent néanmoins leurs distances avec la première équipe relégable, Ormes (douzième, avec six victoires depuis le début de la saison), qui accuse deux points de retard et un point average défavorable par rapport à eux.

Pour devancer les Lorientais au classement, l'équipe du Loiret devra remporter trois victoires de plus que le Cep d'ici à la fin du championnat. Autant dire que la marge est là et que l'équipe n'a aucune raison de douter de sa capacité à se maintenir. « Je suis persuadé qu'il ne nous manque qu'une victoire pour retrouver notre dynamique du début de saison, juge Sylvain Sautier. Un succès nous rapprocherait du maintien et l'équipe serait alors beaucoup plus libérée et jouerait vraiment son jeu. »

L'ailier lorientais dresse un constat très simple. Durant toute la rencontre face à Vanves, lui et ses coéquipiers ont peiné défensivement, en particulier au rebond, et ont souvent manqué de cohésion en attaque. Après une première période dominée par la formation des Hauts-de-Seine, les Lorientais se sont « réveillés un peu tard ». « Nous attendons trop souvent d'être menés au score ou que l'écart en notre défaveur soit très important pour décider de jouer, poursuit Sautier. Nous devons vraiment arriver à le faire pendant quarante minutes, sans oublier de défendre... »

S'il a perdu de sept points face à Vanves ou de quatre contre Berck (77-73), en décembre dernier, le Cep peut néanmoins envisager l'avenir avec optimisme. Samedi soir, les Morbihannais ont en effet largement prouvé que la mauvaise série qu'ils connaissent en ce moment n'est que passagère.

Les réceptions, au cours des prochaines semaines, de Calais, Maubeuge et du Mans - en clair, des équipes moins huppées - devraient leur permettre d'assurer ce maintien. « Nous avons un match de Coupe de France contre Pornic (Nationale 2) la semaine prochaine, se projette Sylvain Sautier. Cela doit nous permettre de bien préparer notre déplacement à Tourcoing, dans quinze jours. » Et les Lorientais seraient bien inspirés, dans le Nord, de remporter leur troisième victoire de la saison à l'extérieur.

CEP LORIENT - VANVES : 77-85

(20-22, 13-23, 21-24, 23-16).

CEP LORIENT : Le Prado (10), Sautier (18), Eleka (10), Pouxviel, Akinocho (18) puis Mangairdi (2), Rota (5), Knight (8), Sigiscar (6). Entraîneur : Christophe Gicquel.

VANVES : Damachoua (12), Menama (5), Dupont (9), Vertus (7), Seye (23) puis Temgoua (10), Sibetcheu (14), Solle (5), Recoura. Entraîneur : Sylvain Mousseau.