CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

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Christophe Gicquel : «On continue à travailler»

N2M/ CEP Lorient. Christophe Gicquel : «On continue à travailler»

20 septembre 2012 

Christophe Gicquel, l'entraîneur du CEP Lorient, sait qu'il y a encore beaucoup de travail à effectuer pour tenir la route en Nationale2.

Le week-end dernier, les Cépistes ont enregistré une cuisante défaite à Saint-Brieuc pour leur dernier match de préparation mais l'entraîneur lorientais ne baisse pas pour autant les bras: «Certes, nous avons été dominés dans tous les compartiments du jeu, mais il faut aussi relativiser, Saint-Brieuc sera l'une des grosses cylindrées de la poule.»

Des renforts

Saint-Brieuc qui a un budget double de celui du CEP, a un effectif puissant, solide et a l'expérience de la Nationale 2. Ceci peut expliquer les 34 points d'écart, d'autant que le CEP était encore privé d'Eléka, pas encore remis de sa contracture à la cuisse. Il est sûr que toutes les formations du groupe ne présenteront pas de telles écuries, mais pour Lorient, dont l'objectif est le maintien, on cherche quand même à se renforcer pour ne pas frôler le scénario catastrophe. Le nouveau coach cépiste va devoir trouver les tactiques et techniques pour optimiser son groupe. Il pense aussi à des renforts: poste 4 et meneur. Mais le président Patrick Grenet conscient de cet impératif confessait que ce n'était pas évident: «L'idéal serait de nous renforcer mais nous n'avons pas un budget expansible et il faut faire avec. Nous allons étudier toutes les pistes en tentant de trouver ces joueurs. Le club a triplé son budget, ce n'est pas si mal mais nous savons que pour bien figurer, il faut un peu plus. L'objectif est de laisser trois équipes derrière nous, c'est à ce prix que nous parviendrons à attendre notre projet 2016.»

«Hâte de voir»

Le groupe lorientais a pris conscience de la tâche qui l'attend et Christophe Gicquel n'a plus que quelques jours avant le départ de l'aventure N2: «J'ai franchement hâte de voir ce que l'on va donner en championnat. En attendant, on continue à travailler. Les joueurs savent que c'est à ce prix qu'ils pourront progresser et bien figurer.» Le CEP va commencer par un déplacement dans le Loiret, à Ormes, une formation qui connaît déjà le niveau Nationale2. Les Lorientais auront alors une idée de ce qui les attend car Ormes ne figure pas parmi les favoris de la poule où Saint-Brieuc, Berck et autre Vitré seront les têtes d'affiche.

  • A.M.

Christophe Gicquel, l'entraîneur du CEP Lorient, est prêt à relever le défi de la Nationale 2. « J'ai franchement hâte de voir ce que l'on va donner en championnat.» Photo Jean René

N2M/ CEP Lorient. Christophe Gicquel : «On continue à travailler».
Christophe Gicquel, l'entraîneur du CEP Lorient, est prêt à relever le défi de la Nationale 2. « J'ai franchement hâte de voir ce que l'on va donner en championnat.» Photo Jean René

Gicquel : « Il y a eu une prise de conscience » - Morbihan

mercredi 19 septembre 2012
Christophe Gicquel : « Il y a eu une prise de conscience, c'est le côté positif de notre préparation. »

N2 masculine. Avant de débuter le championnat samedi, l'entraîneur lorientais, Christophe Gicquel,

revient sur les difficultés rencontrées par son équipe lors des matches de préparation.

Entretien

Christophe Gicquel, le Cep Lorient a disputé huit matches amicaux pour un bilan de trois victoires face à des équipes de N3, et cinq défaites face à des formations de N2. Que retenez-vous de cette période de préparation ?

Au départ, certains joueurs n'avaient pas pris la mesure de la Nationale 2. Lors des derniers matches, c'était mieux au niveau de l'état d'esprit, même si on a concédé une lourde défaite le week-end dernier à Saint-Brieuc (84-50). Il y a eu une prise de conscience, c'est le côté positif de notre préparation.

Êtes-vous inquiet avantde débuter le championnat, samedi, aux Ormes ?

Non, je m'attendais à ça. J'avais dit, dès mon retour à Lorient, qu'il nous faudrait attendre plusieurs semaines après la reprise du championnat pour qu'on élève notre niveau de jeu. La transition entre la N3 et la N2 ne se fait pas en un claquement de doigts. Les joueurs sont passés de trois entraînements par semaine la saison dernière à sept, plus trois séances de musculation. Il faut qu'ils digèrent le changement.

Le Cep devra donc bataillerpour arracher son maintien.

Mais je le répète depuis le départ. L'objectif est de laisser trois équipes derrière nous, pas plus.

Votre meneur américain,Mickaël Knight, est arrivé fin août seulement. On imagineque ce n'était pas l'idéal.

Cela a perturbé la préparation, c'est évident. On avait pris des habitudes sans Mickaël. On a dû en reprendre avec lui. Mais il faut faire avec, on ne cherche pas à se trouver des excuses.

Autre souci : le rendementde votre pivot anglais, William Ohuaregbe, qui n'a marqué aucun point samedi à Saint-Brieuc.

Je ne regarde pas que les points marqués, ce n'est pas la seule statistique qui compte. Depuis son arrivée, William a compris son rôle. Il faut maintenant qu'on arrive à l'alimenter différemment, sachant qu'il est attendu. Il a souvent beaucoup de monde sur le dos du fait qu'on soit léger au poste 4.

Comme William Ohuaregde, Camille Eleka a été blessé durant la préparation. Sera-t-il opérationnel pour la reprise samedi ?

On n'est pas encore sûr de l'avoir. Avec Camille, il faut qu'on soit prudent (Eleka n'a pratiquement pas joué la saison dernière en raison d'une blessure au tendon d'Achille). On compte sur lui. C'est notre seul joueur à avoir déjà évolué à ce niveau. Il doit nous apporter son expérience.

Comment expliquez-vousles difficultés offensives quevous avez rencontrées durant cette avant-saison ?

En termes de talent pur, on n'est pas aussi armé qu'une grosse cylindrée comme Saint-Brieuc. Le profil des joueurs fait qu'on a une équipe dont les qualités sont d'abord défensives.

Qu'attendez-vous de votre premier match de la saison ?

Que tous les joueurs soient impliqués à 100 %. Le fait de commencer à l'extérieur est une bonne chose. Si on perd, il n'y aura rien d'anormal.

Recueilli par

et Yannick BESLY.

Stéphane BACRO




20/09/2012
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