« Comme un membre de ma famille » - Morbihan

vendredi 09 décembre 2011

N3 masculine. Cep Lorient - Angers, samedi (20 h). Le lien qui existe entre Rakotondrasolo et Rota va au-delà d'une simple amitié entre deux joueurs.

« Rico ? Je le considère comme un membre de ma famille. » Le meneur de jeu du Cep Lorient Hiroana Rota décrit le fort lien d'amitié qui existe entre lui et Eric Rakotondrasolo : « C'est la bonne humeur à lui tout seul. Tu es crevé après ta journée de boulot et lui se pointe tout le temps à l'entraînement avec la banane. Il arrive toujours à amener les personnes vers du positif. »

« J'ai croisé pour la première fois Hiro lors d'un tournoi à Auray, raconte de son côté Eric Rakotondrasolo. C'était chez les minimes. Je jouais à La Vraie-Croix et lui à l'Asa Lorient. On avait l'impression qu'il était déjà cadet, il avait une aisance extraordinaire. » En septembre 2005, plus de dix ans après cette première rencontre, les deux joueurs portent le même maillot, à Ploemeur. Et pendant trois saisons, ils vont y vivre une période inoubliable.

« C'était une ambiance de folie. J'espère un jour vivre ça au palais des sports, mais ça va être difficile », résume Eric Rakontodrasolo. « À Ploemeur, on était jeunes. On était surtout une bande de potes », évoque Hiroana Rota. Entraînés à l'époque par Christophe Gicquel, ils vont réaliser un parcours remarquable en finissant quatrième de Nationale 3 durant la saison 2006-2007. Un an plus tard, les deux hommes vont quitter Ploemeur (rétrogradé en ligue 2) pour signer au Cep Lorient.

« Au moment où Christophe Gicquel m'a demandé de le suivre à Lorient, il avait aussi fait cette démarche avec Pierre-Marie Dréano et Hiro, se souvient Rakotondrasolo. On s'est appelé avec Hiro et je lui ai dit : si tu y vas, j'y vais. Si tu n'y vas pas, je n'y vais pas. »

Ils n'ont pas regretté leur choix. « Aujourd'hui, j'ai 32 ans. Sportivement, j'ai vraiment envie de jouer au moins une saison en Nationale 2. Et cette année, on a l'équipe pour monter », lance Hiroana Rota.

« Hiro a toutes les qualités pour jouer au-dessus, estime son coéquipier. En tant que meneur, c'est le patron. Il est altruiste, il aime partager, il rassure... Mais il ne faut pas forcer sa nature. »