Pouxviel : « Un rêve de gosse qui se réalise » - Morbihan

vendredi 06 avril 2012

N3M. Cep Lorient - Betton, samedi (20 h). Une victoire permettrait au Lorientais de vivre sa troisième montée en cinq ans sous les couleurs du Cep.

Entretien

Florian Pouxviel, meneur de jeu du Cep Lorient

Sauf incident, vous devriez accéder à la Nationale 2 à l'issue du match contre Betton. Comment vivez-vous cette très probable troisième montée en cinq ans sous le même maillot ?

Je suis très fier de faire encore partie du groupe aujourd'hui. Lorsque j'ai intégré l'équipe, il y a six ans, nous évoluions en Ligue régionale. Nous nous étions donné comme objectif de monter en Nationale 3 au bout de cinq ou six ans et nous en sommes aujourd'hui à jouer l'accession en Nationale 2 ! C'est un rêve de gosse qui se réalise !

Vous affrontez Betton, dernier du classement. Est-il envisageable que vous ne vous imposiez pas ?

On en parle. Personne ne se dit que la victoire est dans la poche. Comme d'habitude, nous allons être sérieux jusqu'au bout. Nous n'avons vraiment pas le droit de perdre ; pas samedi. Personnellement, je suis confiant. L'équipe a gardé la tête froide pendant toute la semaine et nous avons tous envie de bien faire. En ce qui me concerne, j'ai vraiment envie de me rattraper après le non-match que j'ai effectué la semaine dernière contre Avrillé.

Laquelle de vos saisons lorientaises a, selon vous, été la plus belle ?

Après l'actuelle - même s'il faut attendre samedi avant de se prononcer -, je dirais que c'est celle où nous sommes montés en Nationale 3 (2008-2009) car c'était un souhait de longue date d'évoluer à ce niveau. J'ai eu besoin de temps pour m'adapter, j'étais obligé de faire mes preuves. Et j'espère qu'en Nationale 2, j'arriverai à m'adapter plus rapidement...

Qu'est ce qui a changé dans votre jeu entre vos débuts en équipe première et aujourd'hui ?

En Ligue régionale et jusqu'en Prénationale, j'avais davantage la possibilité de pénétrer et de déposer le ballon en double pas. Dès mes débuts en Nationale, du fait de ma petite taille, je me suis rendu compte que c'était plus compliqué. C'est à ce moment-là que je me suis spécialisé dans les tirs à mi-distance. Maintenant, j'ai envie de me perfectionner au poste de meneur et d'étoffer mon jeu.

Serez-vous toujours dans le groupe la saison prochaine ?

Si nous montons en Nationale 2, le niveau sera plus fort et plus intense. L'équipe sera probablement constituée de douze à quatorze joueurs et je m'accrocherai pour en faire partie ; je vais m'entraîner durement. Mon prochain défi est de faire ma place et de gratter des minutes de jeu.