CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

PRESSE DU WEEK-END 07/08 NOV

Le Cep Lorient veut créer un exploit - Morbihan

samedi 07 novembre 2009


Nationale 3 masculine. Cep Lorient - Laval, samedi (20 h). Les Lorientais souhaitent créer l'exploit face aux Lavallois.

« On a fait jusqu'à présent de belles prestations face à deux des meilleures équipes de la poule, contre Caen et à La Séguinière. Cela nous permet d'aborder au mieux la réception de Laval. Car si on réédite ce qu'on a fait depuis le début de saison face aux gros, on peut envisager de faire un bon résultat ce soir face au coleader du championnat ». Mais pour battre les Mayennais, Johann Praud sait que ses hommes devront réaliser un match plein.

L'entraîneur lorientais attend donc de son groupe un peu plus de régularité. Car à chaque fois face aux meilleurs, les Lorientais ont fait des débuts de rencontre très corrects avant de craquer dans le dernier quart-temps.

Devant Laval, les Cépistes devront se montrer encore plus performants qu'ils ne l'ont été jusqu'alors dans leur gestion de leur match. Tenir quarante minutes, et ils auront ainsi une petite chance de tenir en échec le dauphin du championnat.

Même s'ils s'attaquent ce soir à très forte partie... Car Les Lavallois comptabilisent six victoires et une seule défaite concédée le 24 octobre dernier à Caen (80-83). Et ils ne font pas dans le détail face à des équipes plus modestes. Notamment face aux adversaires directs des Lorientais pour le maintien. Les résultats secs face à la Similienne Nantes la semaine dernière (103-54) et contre Landerneau le 26 septembre (81-54) parlent d'eux-mêmes. Le Cep est prévenu. Et Laval est sans conteste l'équipe la plus menaçante pour Caen dans la course au titre.

« Perdre contre Laval, ce serait dans la logique. Pour nous, le championnat va débuter à partir de la semaine prochaine. Là, nous n'aurons pas le droit à l'erreur en jouant contre Avrillé, La Similienne et Betton », relève Johann Praud. Battre Laval constituerait surtout un bonus pour le maintien. Un véritable exploit. Et les Lorientais ne s'en priveront pas, s'ils ont l'occasion de le réaliser.

Le groupe lorientais : Glémot, Barraud, Le Prado, Toumelin, Mouangué, Rota, Sahun, Le Borgne, Pouxviel, Gonidec, Dréano. Entraîneur : Johann Praud.

Samedi 07 NOVENBRE 20h salle BRISSET


 CEP LORIENT/LAVAL U.S.

N3M. Lorient - Laval, ce soir (20 h) Du super avant l'ordinaire

7 novembre 2009

A une semaine d'une série de cinq matchs contre des concurrents directs, Lorient reçoit ce soir Laval, l'étonnant dauphin de la poule.

«Y'a pas de panique». Johann Praud est catégorique, son équipe ne traverse pas de zone de turbulence après deux défaites chez des pensionnaires du milieu de tableau. Pour l'entraîneur du patronage, finalement, «le championnat ne commence que la semaine prochaine, avec Avrillé et une série de cinq rencontres face aux concurrents directs pour le maintien».

«Il nous manque une belle victoire»

Avrillé, Nantes, Betton, Rennes puis Saint-Nazaire: cinq adversaires à la suite pour un même nombre de victoire qui permettrait alors à Lorient de renouveler, sauf cataclysme, son bail national. «Il faut sept à huit victoires pour se maintenir», rappelle en effet le staff lorientais, qui compte aujourd'hui deux succès. En attendant, il faut donc recevoir Laval, cette étonnante équipe qui pointe à la deuxième place du tableau. «Je ne les attendais pas à cette position», concède Johann Praud, qui sait que le public attend aussi, cette année, une victoire d'envergure. «Il nous manque un beau succès face à une équipe du haut de tableau». Un beau succès qui gonflerait alors un peu plus le matelas de points avant la série cruciale que l'on connaît.
Lorient. Pierre-Marie Dréano, blessé depuis trois semaines, réintègre le groupe ce soir. Une incertitude demeure toutefois quant aux participations de Mouangue et Rakotondrasolo, blessés il y a huit jours. Le groupe: Barraud, Le Borgne, Pouxviel, Le Prado, Sahun, Rota, Toumelin, Dréano, Mouangue (?), Rakotondrasolo (?).

 

N3M. Lorient - Laval, ce soir (20 h) Du super avant l'ordinaire.
Le meilleur marqueur lorientais, Le Prado (à gauche), devra régler sa mire pour permettre aux siens de l'emporter devant Laval. Photo Jean René

N3M. CEP Lorient - Laval : 55-74 L'illusion a été belle...

8 novembre 2009

L'équipe mayennaise, dauphine du championnat, n'a pas réussi aux Lorientais, qui malgré des débuts prometteurs, se sont logiquement inclinés.

Au basket, les meilleurs gagnent toujours à la fin, et produisent souvent leur effort une fois les citrons pressés. Ainsi, c'est, grossièrement, ce qui s'est passé, hier soir, dans une salle qui vit pourtant une grosse entame de la part des locaux. Des efforts à s'empourprer les joues qui firent merveilles, donc, au cours d'un premier quart idéalement achevé (17-14, 10e). En se taillant un chemin vers le panier et en muselant les offensives adverses, les Lorientais prirent ainsi le devant de la scène... avant que le dauphin ne se réveille logiquement. Par un rebond mieux réglé et de belles combinaisons devant le panier, Laval passait finalement devant à la pause (28-32, 20e).

Laval: «Yes we can!»

Une courte avance, qui permit alors aux supporters d'y croire encore. Mais cette saison, l'histoire face aux «gros» de la poule s'écrit toujours de la même manière, et à la fin, ce sont toujours les mêmes qui s'arrachent les mouchoirs. A la fin du troisième, Laval comptait ainsi 13 points d'avance (43-56, 30e). Stigmates, côté breton, d'un manque d'ambition devant le cercle et d'un collectif qui se grippa au fil des minutes: la mayonnaise, entre les nouvelles recrues et les anciens, ne prend pas toujours comme on le voudrait, cette saison. Ensuite, les balles mayennaises, via Ribotta, tombèrent dru comme grêle dans les paniers cépistes. Dommage, pour les Lorientais, qui une nouvelle fois, sont tombés les armes à la main à la fin d'une bataille âprement disputée. Le cri de guerre («one, two, three. Yes we can!») des basketteurs adverses pouvait alors résonner dans une salle Brisset, elle, bien aphone.
La fiche technique.
Quart-temps: 17-14, 11-18, 15-22, 12-20. LORIENT: Rota (15), Le Prado (2), Pouxviel (8), Sahun (7), Le Gonidec (0), Dréano (8), Barraud (3), Le Borgne (6), Toumelin (6). LAVAL: Cronier (8), Ribotta (24), Elisa (3), Cretois (14), Andrieu (6), Tribodet (5), Palierme (3), Mame (11).


N3M. CEP Lorient - Laval : 55-74 L'illusion a été belle....
Pouxviel (à droite) et les Lorientais n'ont rien pu faire en seconde période. Photo Anne Le Nézet

N3M. Lorient - Laval (55-74) Rota, l'indispensable

9 novembre 2009 -

Maître à jouer d'une équipe qui a du mal à se passer de lui, Hiroana Rota fait l'unanimité au sein du patronage. Paroles de Lorientais.

«Y a-t-il une Rota-dépendance au sein de l'équipe du CEP?» Sans doute un peu directe, la question eut au moins le mérite de dérider les basketteurs morbihannais, hier soir après leur défaite contre Laval. Le mérite de provoquer quelques éclats de rire et d'entamer un mini-débat sur lequel tout le monde s'est vite mis d'accord.

«Heureusement qu'il est là»

«C'est clair, Hiro, c'est lui qui trouve les solutions. En fait, on se repose beaucoup sur lui», dira d'abord l'intérieur Samuel Glémot, vite rejoint par l'ailier Gauthier Le Borgne. «Sans Rota, y'a pas», souriait-il, avant d'approfondir la réflexion. «C'est l'organisateur, lui qui nous dirige. Il tire les mecs vers le haut». «Hiro, c'est la force tranquille», interviendra ensuite Ronan le Gonidec. «Heureusement qu'il est là, c'est sûr. Ce mec est fluide, toujours bon sur un terrain. En fait, on ne se souvient même plus de ces matchs pas terribles. C'était quand, au fait, la dernière fois qu'il a mal joué?» Pas de réponse, juste un moment de flottement pour mieux trinquer à la santé d'une équipe qui, malgré une sixième défaite, croit encore largement en son destin dans cette pouleE.

Hiroana «Vahirua» Rota

Chef d'orchestre vibrionnant, ce Tahitien aux doigts habiles qui se glisse telle une couleuvre vers l'arceau est d'abord un homme de terrain, qui s'efface volontiers une fois les 40 minutes consommées. «Hiro n'est pas une grande gueule: ce n'est pas lui que l'on entend dans le vestiaire. C'est le personnage qui est comme ça, un peu en retrait». D'ailleurs, l'intéressé, qui venait de se faire la malle, ne décrochera pas son téléphone le lendemain pour parler de son impact sur le parquet. Mais avant de quitter un club-house qui ne désemplissait pas malgré l'heure tardive, nous vint une deuxième et dernière question, qui elle aussi fit son effet. «Ses passes, sa classe, son élégance, son impact... Hiro ne serait-il pas un peu le Vahirua du CEP Lorient?». Hilarité générale. Puis retour au sérieux, avec Le Gonidec. «C'est pas si bête de dire ça. La dernière fois, dans un bar, ils sont restés longtemps à discuter entre eux. J'ai entendu une fois qu'ils étaient cousins éloignés... ». Alors si c'est de famille...


N3M. Lorient - Laval (55-74) Rota, l'indispensable.
Hiroana Rota sait tout faire sur un terrain, ce qui le rend indispensable au CEP Lorient. Photo Anne Le Nézet



07/11/2009
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