CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934  A  NOS JOURS

PRESSE DU WEEK-END 21/22 NOV

Basket-ball : Cep Lorient : ça passe ou ça casse


Rota et les Lorientais abordent un virage important dans leur saison. : Patrick Guigueno

N3 masculine. Le Cep Lorient entame une série de quatre rencontres importantes dans la perspective du maintien.

Bilan logique, mais rageant

Deux victoires, six défaites. Compte tenu des équipes rencontrées, le bilan après huit journées est « logique » pour Johann Praud. Et si on regarde de plus près le déroulement des rencontres, l'entraîneur lorientais fait un constat plutôt étonnant : « Sur les huit matches disputés, on menait cinq fois au score. Et si on ne menait pas, on était à égalité, ou tout proche. »

Faire basculer la tendance

Le Cep Lorient a une fin de phase aller plus facile. Les venues d'Avrillé samedi soir, de Betton le 5 décembre, et les déplacements à la Similienne de Nantes le 28 novembre, et à l'Union de Rennes le 19 décembre devraient permettre aux Cépistes de faire le plein de victoires. « Une partie du maintien va se jouer lors des trois prochaines rencontres », avoue Johann Praud. « Ce sont trois rencontres largement dans nos cordes. J'espère qu'on arrivera à gagner les trois. »

Avrillé comme tremplin

Dès samedi soir, les hommes de Johann Praud seront confrontés à la formation d'Avrillé. Un premier adversaire que les Lorientais aimeraient bien battre pour se relancer dans ce championnat. « La rencontre contre Avrillé est effectivement importante. Car Avrillé a déjà battu Landerneau, Betton et l'Union de Rennes. Elle va nous permettre ou non de nous positionner à une place plus confortable au classement. La confrontation de samedi soir peut également avoir un effet psychologique pour la suite. Car si on arrive à gagner contre Avrillé, on jouera avec moins de pression à la Similienne Nantes et contre Betton. »

Six victoires, maintien assuré !

Lorsqu'on regarde l'évolution des différentes équipes du championnat, le Cep Lorient ne devrait avoir besoin que de six victoires cette saison pour se maintenir. « C'est pour ça que la rencontre contre Avrillé aura une saveur particulière. Si on gagne deux voire trois de nos prochains matches, on peut complètement se libérer, et aborder la deuxième partie avec d'autres prétentions. »

Ouest-France

Le Cep Lorient doit passer la troisième - Morbihan

samedi 21 novembre 2009


Le Prado et les Lorientais doivent s'imposer face à Avrillé.</P>

N3 masculine. Cep Lorient - Avrillé, samedi (20 h). Une 3 e victoire permettrait aux Lorientais de se donner de l'air au classement.

Le Cep Lorient peut s'offrir un tremplin idéal pour la suite de la saison. Une victoire ce soir face à Avrillé permettrait aux Lorientais d'entamer au mieux sa série de quatre matches, programmés jusqu'aux vacances de Noël, contre des adversaires directs pour le maintien. Avrillé ce soir, la Similienne Nantes, Betton et l'Union de Rennes ensuite : les hommes de Johann Praud veulent faire le plein de victoires pour se rassurer, et se donner de l'air au classement.

Depuis le début de la saison, la formation lorientaise a souvent séduit mais n'a pas été très heureuse. Après huit journées, les Lorientais ne comptent ainsi que deux victoires pour six défaites, concédées souvent dans des circonstances frustrantes. A plusieurs reprises, ils ont en effet fait la course en tête avant de craquer dans le dernier quart-temps. Les progrès enregistrés depuis septembre sont visibles, mais ils doivent s'accompagner d'une victoire face à Avrillé.

Les Lorientais ne peuvent pas se rater lors de leurs prochaines échéances. « C'est évident que si on avait affronté plus tôt dans la saison nos adversaires directs pour le maintien, cela aurait été plus facile mentalement, lance Johann Praud, l'entraîneur lorientais. Sur le plan basket, on a des qualités qui doivent nous permettre de gagner des matches. Comme cela s'est passé contre Landerneau et l'Union de Rennes. Mais ce genre de duels qu'on va vivre à partir de ce soir se joue aussi dans les têtes. Le plus important est de battre Avrillé chez nous. Ensuite, les matches qu'on arrivera à gagner à l'extérieur constitueront du bonus... »

Le groupe lorientais. Glémot, Barraud, Le Prado, Toumelin, Mouangué, Rota, Sahun, Le Borgne, Pouxviel, Gonidec, Dréano, Rakatondrasolo (?). Entraîneur : Johann Praud.

N3M. CEP Lorient - Avrillé, demain (20 h) Sahun, la joie intérieure

20 novembre 2009

Intérieur à la taille modeste mais au jeu de feinte éprouvé après quatre années passées dans l'anonymat départemental, Benjamin Sahun savoure sa première saison en Nationale 3.

Yeux noirs et pommettes claires, iI a le regard penché, le sourire pincé, mais surtout pas l'âme nostalgique. Banni d'un monde qu'il saisira finalement à pleine main, Benjamin Sahun est l'un de ces revanchards qui ne font plus de cadeaux et dont le maillot suinte un peu plus que les autres.



Par tous les étages



Parce qu'on lui a ôté le goût de l'orange tannée en pleine croissance, cet intérieur aux épaules autoritaires n'a donc pas la trajectoire rectiligne de ses copains de terrain. «En fait, on m'a carrément dégoûté du basket-ball. En cadets région, mon entraîneur de l'époque ne me faisait pas confiance. J'ai arrêté de jouer, puis suis parti en honneur départemental, à Larmor... Où c'était un peu la kermesse». Quatre saisons passées à la source, dans la froidure du dimanche matin et l'âpreté de raquettes pas toujours bien dessinées, avant de retrouver Brisset, bercail bleuté qui le bombardera d'étages en étages. «La L2, la L1, la prénationale et, enfin, la N3». La liste est longue et belle, comme son ascension, portée par un entraîneur qui lui a vite trouvé une place au chaud. «Christophe Gicquel m'a mis intérieur, ce qui n'était pourtant pas mon poste de prédilection. En même temps, je n'étais pas assez rapide pour jouer ailier».



Illusionniste inspiré



Décidément, Sahun n'a donc rien du basketteur type de Nationale3. Petit (1,91m) et inexpérimenté, ce pivot, qui transpire la candeur, recèle pourtant de sérieux talents. «Son inexpérience est comblée par sa joie de jouer à ce niveau et, avec son profil atypique, il embête beaucoup d'adversaires. Et puis, surtout, son jeu de feintes est très développé», expose son entraîneur Johann Praud. «Ces feintes, je les tiens de mon époque en départemental. Là-bas, c'est comme ça qu'il faut faire pour marquer contre les bourrins».



«Benj' la menace»



Alors aujourd'hui, au patronage, on le surnomme «Benj' la menace», et l'on s'appuie sur ses 12points hebdomadaires, récompense d'une appétence qui fait de cet illusionniste inspiré un élément incontournable du dispositif lorientais. Un joueur qui savoure plus que les autres la grand messe du vingt heures. «Jouer à Brisset, devant 200, 300 personnes, et à ce niveau, c'est fabuleux pour moi. Surtout d'où je viens... En tout cas, voilà qui me change des petites salles comme à Berné, où ça caille et où il n'y a pas un pelé». Demain soir, pour l'importantissime rencontre face à Avrillé, il ne fera pas froid dans le brasier de Brisset. Les flammes de la N3 qui lèchent le club cépiste, seulement 9e au classement, menacent. Mais Sahun, le revenant, d'une feinte ou deux, brûle d'envie de les étouffer.


Passé par l'Honneur départemental, Benjamin Sahun fait le bonheur du club cépiste en Nationale 3. Photo Jean René

N3M. Lorient - Avrillé : 75-67 Lorient, le retour en grâce

22 novembre 2009

Malgré une entame de match difficile, les Lorientais ont su reprendre le dessus et ainsi prendre une place moins squabreuse dans le classement.

Hier soir, après un début calamiteux, Lorient a retrouvé son basket et s'est fendu d'un succès important face à une coriace formation d'Avrillé. Et puis Rota, d'un double-pas peu académique mais enveloppé par le talent, fit basculer la marque et le coeur des spectateurs de Brisset: Lorient, après être passé sous les fourches caudines d'Avrillé durant dix longues minutes, venait de passer devant pour la première fois du match (40-39,22e).



La défense et le coeur



Un match d'abord frappé du sceau de la peur après un premier quart sinistre, qui vit les Lorientais dominés de la cage au grenier (6-16,6e puis 7-25,10e). Funeste résultat d'un défaut de réussite couplé à une fantomatique présence sous le cercle. Des rebonds, des tirs, et un repli gâchés par un manque de sel dans le jeu, qui firent saliver des visiteurs devenus franchement ambitieux. Mais en basket-ball, les scénarios se renversent aussi souvent que dans les meilleurs polars américains. Hier soir, les acteurs lorientais ont ainsi fait capoter le plan de l'adversaire avec le coeur et une défense retrouvée dès l'entame du deuxième quart. Un retour en grâce et au score pour acquérir un matelas de points confortable via une adresse dans le champ retrouvée (21-30,14e puis 59-49, 30e). Mais évidemment, le film de la soirée devait alimenter aussi un certain suspense, ce dont les visiteurs, piqués au vif, se chargèrent de réaliser (64-55,34e puis 69-67,39e). Poreuse, la zone bleue n'était pas assez efficace pour mettre le patronage à l'abri avant la fin. Mais heureusement, dans le bouillonnement de cette fin de soirée (une bouteille jetée par un joueur d'Avrillé a manqué de blesser un spectateur!), Rota quitta le banc qu'il ne devait pas chauffer. Le mécanisme lorientais retrouva alors de l'allure, celle qui permet, ce matin, au patronage, de rejoindre un meilleur wagon au classement. Ouf!


La fiche technique


Evolution de la marque. 7-25,28-12,24-12,16-18 LORIENT: Le Prado (20), Le Gonidec (), Dreano (6), Barraud (9), Le Borgne (11), Pouxviel (10), Pondaven (0), Sahun (5), Rota (14), Toumelin AVRILLÉ: Cosset (13), Raimbault (4), Chesneau (9), Chevalier (6), Joulain (8), Brunet (0), Cesbron (16), Rousse (2), Huchon (4), Gerlei (5)

 N3M. Lorient - Avrillé : 75-67 Lorient, le retour en grâce.



Pouxviel et les Lorientais sont parvenus à faire tomber le stress du bas de classement. Photo Anne Le Neze

CEP Lorient - Avrillé : 75-67 - Finistère

dimanche 22 novembre 2009


Les Lorientais se sont fait des frayeurs en Anjou. </P>

Le Cep passait complètement au travers de son premier quart-temps : absences coupables sur les rebonds offensifs et défensifs, manque de précision. Du coup, face à une équipe d'Avrillé nettement plus à l'aise, cela se ressentait au score, avec un cinglant 25-7 à l'issue des dix premières minutes.

Par la suite, les Lorientais se réveillaient et étaient plus agressifs, pour revenir d'abord à neuf points d'écart (21-30, 14'), avant de mettre un coup d'accélérateur et d'atteindre la mi-temps avec la marque, certes défavorable mais encore inespérée peu auparavant, de 35-37. Les Lorientais poursuivaient sur leur lancée lors du troisième quart-temps, bien décidés à passer devant et à creuser l'écart à la marque, ce qu'ils réussissaient à faire (59-49, 30').

Le dernier quart-temps était le plus décousu, ce qui entraînait pas mal de déchets des deux côtés. Alors qu'ils avaient la partie en main, les Lorientais se relâchaient et permettaient à Avrillé de se relancer et d'y croire. La salle Brisset tremblait jusqu'au bout mais Rota dirigeait la manoeuvre, gardant la balle lorsqu'il fallait, shootant lorsque cela était nécessaire, pour mener les siens à une victoire 75-67.

LORIENT - AVRILLÉ : 75-67

(7-25, 28-12, 24-12, 16-18).

LORIENT : Le Prado 20, Rota 14, Le Borgne 11, Pouxviel 10, Barraud 9, Dreano 6, Sahun 5.

AVRILLÉ : Cesbron 16, Cosset 13, Chesneau 9, Joulain 8, Chevalier 6, Gerlei 5, Huchon 4, Raimbault 4, Rousse 2.

N3M. CEP Lorient - Avrillé (75-67) « La N3, c'est fantastique »

23 novembre 2009

Du premier match contre Rennes jusqu'au succès de samedi face à Avrillé, les jeunes Cépistes racontent cette belle aventure qu'est la Nationale 3.

94 jours. Trois mois de compétition, neuf rencontres et, déjà, des souvenirs en pagaille pour les basketteurs lorientais, qui samedi, ont consolidé leur chance de signer un second bail consécutif.



Stresse et paillettes



Une longue odyssée qui a pris son élan avec la réception de Rennes, le 19septembre dernier. «La pression du premier match, et le plaisir des retrouvailles avec le public», dira l'ailier Ronan Le Gonidec. La première victoire, aussi, en récompense d'un été studieux. Puis, il y a eu «les regrets de Saint-Nazaire», comme l'explique Pierre-Marie Dréano. «Ce match, on le perd tout seul. On a appris des trucs ce soir-là». Huit jours plus tard, une autre étape: Caen et sa belle armada. «Là, on a vu un niveau d'écart. Caen, c'est vraiment fort», s'étonne aujourd'hui encore l'arrière Florient Pouxviel, qui, aux côtés de Benjamin Sahun, évoque rapidement le voyage à LaSéguinière. «Une salle remplie à bloc, des tambours, des grands drapeaux, des Pom-pom girls, un programme d'avant-match avec nos noms dessus, une présentation à l'américaine...» Puis, il a bien fallu décrocher une deuxième victoire, contre Landerneau. «Un beau match, et un gros ouf de soulagement. C'était avant le combat contre Fougères. Un match dur, où deux de nos gars ont été blessés... Là-bas, on a pris des sacrés brins», peste encore Jérôme Toumelin.



Le meilleur est pour bientôt



Samedi, dans une ambiance survoltée, le neuvième match s'est conclu «par la plus belle de nos victoires», assure Pouxviel, qui connaît l'importance de ce troisième succès qui assure un avantage certain sur Betton, Rennes et Landerneau. Mais en attendant le décompte final, Dréano sait que de nouveaux frissons parcourront bientôt les tuniques blanches floquées de l'ancre marine. «Dans quelques semaines, on va à Laval. Là-bas, c'est 1.000personnes dans les tribunes. Et ça gueule!» Le Gonidec tempère. «De toute façon, à chaque déplacement, les salles sont pleines. C'est ça, aussi, la magie de la N3. C'est fantastique». Une magie qui, si tout se passe bien, bercera à nouveau les passionnés de basket-ball dans le Morbihan l'an prochain.

N3M. CEP Lorient - Avrillé (75-67) « La N3, c'est fantastique ».



Le Prado court vers une 3e victoire. Le CEP a trouvé sa place en Nationale 3. Photo Anne Le Nézet



23/11/2009
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