CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

PNM. Le CEP Lorient toujours leader du championnat Une basket en N3?

. Tout baigne actuellement pour le CEP Lorient qui a fait un grand pas vers la Nationale 3. Reste à savoir si des garçons comme Rakotondrasolo (au centre) feront partie de l'aventure.

Après sa courte victoire à Rennes, le CEP a sans doute posé un premier pied à l'étage supérieur, mais devra peut-être patienter jusqu'à la dernière journée avant d'y poser le second.

Nimbés d'espoirs et de craintes à la fois. Voilà, comment les joueurs et dirigeants du CEP Lorient aborderont la longue trêve de février. D'espoirs, d'abord, car leur position de leader, à six journées de la fin, leur confère une belle étiquette de favoris, et peut sembler suffisante pour décrocher la lune au soir du 25avril prochain. De questions, aussi, car il suffirait d'un rien pour que tout ne s'écroule tel un château de cartes, alors que la question du recrutement 2009-2010 tracasse déjà Christophe Gicquel.

Betton, plus qu'un spectateur?

Alors, Lorient ne tire pas encore de plans sur la comète, même s'il dispose des faveurs du calendrier (4 matchs sur 6 à domicile), alors qu'une opposition entre le second et le troisième se profile déjà à l'horizon. «Il suffirait de perdre une rencontre pour que l'on se retrouve directement troisièmes, à la plus mauvaise place. En fait, tout peut se jouer lors de la dernière journée», craint le coach cépiste, référence au goal-average négatif sur Betton (-1). Mais ce matin, plus rien n'empêche Christophe Gicquel d'annoncer, pour la première fois, les vraies ambitions du patronage. «Maintenant, on va tout faire pour gagner nos six dernières rencontres et être champions», livre-t-il sans oublier d'évoquer la sortie probablement décisive à Landerneau, son dauphin, à la mi-mars. «Ils seront revanchards, il va falloir être fort».

«Tout le monde n'a pas le niveau N3»

Mais avant que les affaires ne reprennent, dans un mois, Lorient pense aussi à son prochain recrutement, accession ou pas. «Une chose est sûre: le recrutement sera ambitieux. Maintenant, nous ne savons pas s'il faut prendre deux bons joueurs de N2 par exemple, ou plutôt travailler sur le temps avec des jeunes au fort potentiel, prêts à s'investir dans notre projet», explique le technicien qui sait aussi qu'en cas de montée, son effectif sera de toute façon bouleversé. «Cette année, tout le monde n'a pas le niveau N3. Et je ne ferai pas dans le sentimental comme c'était le cas à Ploemeur». Tout en sachant aussi, que certains cadres peuvent quitter Lorient dans les mois à venir pour raisons professionnelles. En attendant d'en savoir un peu plus, Lorient a un championnat à emballer, tel un paquet cadeau. Et un bel avenir à saisir.