CEP LORIENT BASKET BALL DE 1934 A NOS JOURS

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Sigiscar : « Apporter ma pierre à l'édifice »

Sigiscar : « Apporter ma pierre à l'édifice » - Morbihan

vendredi 26 octobre 2012


N2 masculine. Cep Lorient - Saint-Léonard Angers, samedi (20 h). Malgré un temps de jeu moins important que par le passé, l'ailier lorientais (26 ans) ne boude pas son plaisir de découvrir la N2.

Christophe, après quatre victoires consécutives, le Cep Lorient a concédé sa première défaite de la saison à Calais la semaine dernière (71-51)...

On a commis trop d'erreurs défensives. Ce qui fait notre force, c'est notre identité défensive, et à Calais on n'a pas su l'appliquer. Comme à l'autre bout du terrain, on a manqué d'adresse, on a fini par prendre l'eau.

Le début de saison du Cep reste tout de même très satisfaisant...

On a très bien débuté. Même si on n'a pas été à la hauteur à Calais, il ne faut pas oublier que l'on vient de N3. C'est pour cette raison qu'on ne doit pas être trop exigeant avec nous. On ne pourra sans doute pas tenir la cadence actuelle durant toute la saison.

D'un point de vue personnel, que retenez-vous des cinq premières journées ?

Contrairement à beaucoup de joueurs de l'équipe, j'ai eu la chance d'être épargné par les pépins physiques.

Malgré cela, je cherche encore ma place au sein du collectif. Défensivement, je fais mon travail mais offensivement j'ai du mal à prendre mes responsabilités.

Pour quelles raisons ?

Je manque sans doute de confiance. Pour l'instant, j'ai tendance à faire vivre le ballon plutôt qu'à prendre des tirs, sachant que dans l'équipe il y a des joueurs comme Camille (Eleka), Simon (Le Prado) ou « Poux » (Florian Pouxviel), qui sont là pour shooter.

Cette saison, vous avez glissé du poste 4 au poste 3. Pourquoi ?

Pour des raisons physiques justement. Je manque de taille (1,96 m) pour jouer à l'intérieur à ce niveau. Je dois maintenant m'adapter à mon nouveau poste d'ailier, sachant que j'ai été formé et que j'ai toujours évolué au poste 4. J'ai des repères à prendre, ce qui peut également expliquer mon manque de confiance.

Vous jouez moins que lors des deux saisons précédentes. Est-ce frustrant ?

Non, car il faut prendre en compte la qualité des joueurs. Je n'ai pas l'expérience de Camille (Eleka) ou de Yunss (Akinocho). Le temps de jeu, ça se mérite. Et pour jouer plus, je dois être capable d'apporter quelque chose de plus. Après, comme tout le monde, j'ai envie de jouer le plus possible mais je ne me plains pas. L'objectif reste d'abord de gagner des matches. J'essaie d'apporter ma pierre à l'édifice.

L'an dernier, malgré la montée, vous avez été moins performant que lors de votre première saison à Lorient en raison notamment de votre travail. Comment gérez-vous votre emploi du temps cette année ?

L'année dernière a été difficile dans la mesure où je travaillais (dans la grande distribution) du lundi au samedi, en commençant à 5 h du matin ou en finissant le soir à 20 h. Ce n'était pas compatible avec le basket. Cette année, je m'occupe des équipes de jeunes au sein du club. Cela me correspond tout à fait. Je suis titulaire du Brevet d'État, et j'aimerais faire de la formation mon métier. Au contact des jeunes, je m'éclate.



29/10/2012
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